Ouverture de l’Euro Fan Café du 17 mai

Ouverture de l’Euro Fan Café du 17 mai

par François LHERMITE
le 19.05.15 à 11:00

Ouverture de l’Euro Fan Café du 17 mai

Pour cette soirée du 17 mai, je suis parti découvrir l’Euro Fan Café qui ouvrait tout juste ses portes pour une semaine de folie.

Rien de tel que le métro pour s’y rendre. Il faut s’arrêter à la station Kardinal-Nagl-Platz (ligne U3) et suivre ensuite l’affichage « sauvage » pour aller dans la bonne direction (mais un bon sens de l’orientation est un « plus »).

 

 

L’entrée de l’Euro Fan Café ressemble plutôt à celle d’un immeuble de bureau (voir photo), mais vous pouvez facilement la repérer avec les barrières de sécurité et les agents disposés de part et d’autre. A l’intérieur, on vous demandera votre carte de membre OGAE.

 

 

J’arrive donc vers 19h00, avec bien sur très peu de monde sur place pour démarrer cette soirée. J’en profite pour repérer les lieux. Des camions « fast-food » sont installés dans une petite cour intérieure, très pratique si vous avez un petit creux…

 

 

 

 

La cérémonie d’ouverture à l’hôtel de Ville est retransmise sur un grand écran. On peut ainsi se rendre compte de l’immense tapis rouge, qui pourrait faire pâlir celui du Palais des Festival de Cannes.
La Moldavie fait une arrivée remarquée avec son chanteur enchaîné et son escorte policière très sexy…

Le café commence à se remplir petit à petit et les concerts démarrent à 20h20.

Anita Wagner, qui représenta l’Autriche au concours Eurovision de 1984, nous chante plusieurs chansons en allemand. Puis, elle rend hommage à Udo Jürgens en reprenant le titre gagnant de 1966 « Merci, chérie », avant d’enchaîner sur du Tina Turner « you simply the best », rien à voir avec l’Eurovision, mais c’est toujours très sympa à écouter.
Sa prestation se termine par une interview où elle explique que son échec à l’Eurovision n’a pas affecté sa carrière, bien au contraire. Elle a effectivement eu beaucoup de succès dans les pays germanophones.

A 20h50, arrive Matt Morgan, « le meilleur ami de Conchita » nous dit-on. Une très belle voix et quelques chansons sympathiques, dont une assez rythmée. Ne me demandez pas le titre, je l’ai oublié…

Puis, Gary Lux fait son entrée. C’est un habitué de l’Eurovision, pour avoir participé à de nombreuses éditions, soit en tant qu’artiste principal (1985, 1987), soit en tant que musicien ou choriste (1983, 1984, 1993, 1995). Il commence par le titre de 1985 « Kinder dieser Welt », puis enchaîne au piano avec « Nur noch Gefühl » (1987). Bon, là j’avoue que je me suis senti un peu seul, n’étant pas très adepte de ce style de musique. Pour terminer, il reprend le tube de Johnny Logan « one’s a another year ». (1980). Ouf, ça j’adore !

 

Une petite pause vers 21h30 pour nous remettre de nos « premières émotions », avant l’arrivée majestueuse de Conchita Wurst, qui nous a fait l’honneur de sa présence. Elle reprend quelques titres de son album, qui vient de sortir. Pour prendre des photos, j’ai du jouer un peu des coudes. La soirée bat son plein et tout le monde est heureux de pouvoir applaudir Conchita.

 

Arrivée ensuite de Thomas Forstner, qui représenta l’Autriche en 1989 et 1991. Il nous chanta ses quelques titres en allemand et en anglais.

Vers 23h00, la sublime Stella Jones fait son apparition. Elle avait représenté l’Autriche en 1995 avec le titre « Die Welt Dreht Sich Verkehrt » et je dois dire qu’elle a vraiment une très belle voix. Elle nous a surtout chanté des tubes qui n’ont rien à voir avec l’Eurovision, mais ce n’est pas grave, on a quand même apprécié : « Voulez-vous coucher avec moi » (Lady Marmalade), « September » (Earth, Wind & Fire) et « One moment in time » (Whitney Houston).

A 23h40, Bettina Soriat fait son entrée. Elle a participé comme choriste de George Nussbaumer, au concours Eurovision de 1996, avant de représenter son pays l’année suivante avec sa chanson « One step » (21ème au classement). Après nous avoir chanté une chanson en allemand (je n’ai pas retenu le titre), elle est rejointe par les 3 autres artistes de son groupe « Gudrun » pour enchaîner sur plusieurs titres : « Justify my love » (Madonna), « Don’t stop the music » (Rihanna) avec une dédicace pour Udo Jürgens, le premier Autrichien ayant gagné l’Eurovision, qui nous a quitté en décembre 2014.

A 0h10, l’heureuse lauréate du concours de 1993, Niamh Kavanagh arrive sous un tonnerre d’applaudissements, avec des Irlandais présents dans la salle qui brandissent fièrement leur drapeau. Elle va être le bouquet final des concerts de cette merveilleuse soirée.

Elle commence par sa chanson gagnante « in your eyes », puis reprend celle du Royaume-Uni en 1967 « Puppet on a String » (Sandie Shaw), avant d’enchaîner sur la version anglaise de la chanson gagnante de 1972, « après-toi » (Vicky Léandros). J’avoue que je préfère la version originale, mais elle l’a quand même interprété de manière remarquable.

Niamh Kavanagh reprend ensuite « Euphoria » (Loreen). Le temps de boire une gorgée d’eau, elle poursuit sa prestation avec un tube de Tina Turner « rolling on the river », puis « Thank you for the music » d’Abba.

Pour terminer, elle reprend sa chanson présentée lors du concours de 2010, « it’s for you », dans sa version originale, sachant qu’elle nous avait laissé le choix entre celle-ci et une plus rythmée…
Ainsi, c’est achevé le défilé d’artistes dans cette soirée riche d’émotions et plein d’entrain.

A 0h50, DJ Al Bel (Austro-Israélien) poursuit l’animation de la soirée avec des tubes de l’Eurovision.

Quant à moi, je suis resté jusqu’à 1h30… Il faut se ménager pour la suite des festivités.