Echos des premières répétitions (2° demi finale – 1° partie)

le blog

par Stéphane CHIFFRE
le 15.05.12 à 18:51

Echos des premières répétitions (2° demi finale – 1° partie)

Après nos pérégrinations navetteuses, nous recevons la bonne nouvelle ! Des sandwiches sont en cours de préparation. Nous n’auront plus besoin de nous gaver de sucreries pour tenir la journée ou se serrer la ceinture jusqu’à 23h30, car sachez que ma rôtisserie de quartier ferme à 23h30, et le poulet dont nous avions rêvé toutes la journée a failli s’envoler.

 

SERBIE : Une bonne nouvelles et une mauvaise nouvelle. Les répétitions ont commencé à l’heure ; Le serbe n’a donc pas attendu la fin de nos pérégrinations mini-vanesques pour chanter…

Il faudra donc vous fier aux commentaires et au goût sûr de Farouk.

 

ARY de MACEDOINE :  J’adoooore ! Kaliopi est vraiment bien sur scène, à l’aise. Aucun problème de voix, je pense même qu’elle s’approche du record de la note la plus aiguë poussée par Maja Blagdan, la même année où Kaliopi avait fait une première tentative à l’Eurovision (Samo ti). Voyez les photos, elle s’éclate sur scène.

En conférence de presse, elle a remercié son ex-mari (le premier, puis qu’elle en a eu aussi un second) qui a composé la chanson. Elle a même dit q’il ne fallait se fâcher avec personne, parce que ça pouvait toujours être utile. Elle nous a dit en français dans le texte « je suis très fatiguée ». Kaliopi, faut te ménager et te réserver pour la demi-finale !

Pour finir, comme elle semble faire l’unanimité entre nous, nous avons fait une photo de groupe avec tous les fans français présents et Kaliopi.

 

PAYS-BAS : Elle est toujours avec sa coiffe à plumes. Farouk pense que ce sera rédhibitoire. Moi j’ai fini par m’y habituer.

 

MALTE :  Les maltais nous ont refait leur chorégraphie en conférence de presse. Kurt a l’air très sympa, ses danseurs aussi. Mais je regrette presque les lunettes de celui de l’an passé.

 

BELARUS :  Le débardeur grunge du leader du groupe a fait son petit effet… Mais il devrait davantage se concentrer sur la justesse de sa voix. A noter un emprunt chorégraphique à Sakis Rouvas. Cherchez bien sur les photos, vous verrez, ça penche par moment…

 

PORTUGAL : Les décors rappellent les premiers mots de la chanson « Je longe les rues de la ville… » puisque l’on a des vues de ce que je pense être Lisbonne.  Un décor élégant, une chanson élégante et une chanteuse tout aussi élégante (est-ce une anaphore ?). L’occupation de la scène par la chanteuse et les choristes, m’a rappelé « Senhora do mar ». Le fado pourra-t-il tenir le choc des chansons plus modernes de cette demi-finale ?

 

UKRAINE :  Des écrans (Cf GB 2011) diffusent des silhouettes qui reprennent les mouvements des danseurs, multipliant l’occupation de la scène. A la fin les écrans se rejoignent pour diffuser un mouvement de foule, ou plutôt de supporter avec des maillots de différentes couleurs, puis la touche finale avec le drapeau ukrainien en « jet de peinture ». Le break dancer a des habits de lumière, sur le même principe que la  Hongrie ou la Russie 2011. L’ukrainienne assure vocalement, même si évidemment elle ne pousse pas. Ruslana lui a d’ailleurs dit de se réserver et se reposer pour le grand soir. Même si elle sait bien que le sens de la fête est en elle et qu’elle ne pourra pas résister longtemps. Gaitana est une boule d’énergie. Farouk, manifestement envoûté par Gaitana, se sait plus quelle équipe il doit soutenir lors du match Fance-Ukraine. De l’Eurovision à l’UEFA, il n’y avait qu’un pas, allègrement franchi par cette chanson.

 

BULGARIE : C’est, de toute évidence, la femme de la vie de Barnabé Cacou. Sa robe « panthère des grands soirs » devrait réveiller ses plus mâles instincts primaires.

Barnabé devra aussi bien s’accrocher aux branches et aux lianes tant la dame s’est inspirée de Carola.

 

A noter également que les roumains ont fait un « flash mob » (mot pompeux pour dire qu’ils ont appris leur chorégraphie à qui le voulait bien) devant le centre de presse, cet après-midi.

Vous trouverez également les tarifs des tee-shirts, polo et autres casquettes. Je crois qu’on nous prend pour des américains à Bakou !

Restez branchés !

SC