Lundi 30 avril : Répétitions et premières impressions

le blog

par Stéphane CHIFFRE
le 30.04.18 à 18:37

Lundi 30 avril : Répétitions et premières impressions

Ce lundi matin a commencé avec une blague portugaise… La carte de transport qui nous a été remise avec l’accréditation ne fonctionne que 24 heures !

 

ARY de Macédoine

Le centre de presse a été coupé du monde de matin. Nous avons dû nous contenter des paysages portugais pendant 30 minutes, avant d’avoir droit au dernier shot.

Une robe fushia raz la touffe, aérée sous les bras, échancrée dans le dos, des épaulettes en strass, voilà la macédonienne habillée pour les rudes hivers macédoniens !

Un bateur, un chanteur( ?)-guitariste, et 3 femmes choristes habillées en top & legging noir surmonté d’une jupette-volant fushia, voilà de quoi est composé la scène.

Il y a un moment à l’ancienne où la chanteuse fait une petite chorégraphie avec ses choristes. C’est un peu le bordel sur la fin puisque tout le monde part pour le pont gauche en mode désordonné, pour finir comme ça avait commencé, sur le duo chanteuse & guitariste.

Nous avons donc assisté à la Macédoine dans les mêmes conditions que les téléspectateurs : On ne les a vu et verra qu’une seule fois.

 

Croatie

Franka est habillée très élégamment d’une robe en dentelle noire, avec ce qui ressemble à un nœud au bas du dos, qui fait comme une petite traine. Elle chante avec un micro pied et ne bouge pas. Ce sont les caméras qui tournoient. Les ventilateurs de Carola fonctionnent tout le long de la chanson.

Franka fait de nombreux gestes avec ses mains et épaules. Ca rappelle beaucoup l’Arménie d’il y a deux ans. Elle a fait une tentative de sortie de sa position statique en s’avançant un peu sur le devant de scène. Est-ce que ce sera retenu ? Quelques fumées ont été testées sur la dernière prise.

Pas mal d’applaudissements.

 

Autriche

L’autrichien chante sur un énorme podium avec spots, qui est érigé très haut, avec une douche de lumière sur lui, avant de descendre au cours de la chanson, de sorte qu’il puisse ensuite parcourir la scène et l‘anneau. Il est vêtu d’un tee-shirt manches longues en matière synthétique gris métallisé, et d’un pantalon d’une matière semblable et d’un gris légèrement différent du haut. Le couturier autrichien va devoir faire quelques reprises sur le pantalon, tant on a l’impression qu’il s’est chié dessus tant ça flotte.

César utilise aussi une incrustation image vers 1 :45, puisque l’on voit sa tête au milieu de l’écran.

Il est étonnant que ce soit le premier à utiliser ce podium, qui fait entièrement parti de la scène, alors qu’hier d’autres ont manifestement préféré apporter le leur.

Et le plus important : Vocalement c’est très bon !

Beaucoup d’applaudissements dans le centre de presse.

 

Grèce

Robe blanche tombante, avant-bras dégagés avec franges blanches tombantes. Le classissisme grec est de retour. Lumières bleues sur fond noir. Bon, on s’emmerde…

 

Finlande

Saara est habillée d’une robe courte noire, cuissardes noires, cheveux tirés en queue de cheval. Il y a 2 danseurs, et 2 femmes choristes , habillés dans une tenue de style militaire grise surannée avec bottes noires. Les 2 dames sont plus viriles que les 2 danseurs…

Saara est accrochée à une roue verticale ayant des dessins géométriques, elle-même positionnée sur un podium auquel on accède par 2 escaliers. On commence par voir les 2 danseurs assis/allongés sur la scène devant le podium, Saara étant en arrière-plan. Puis la roue se met à tourner, et Saara chante en faisant un tour complet avant de tomber sur ses pattes, et d’être décrochée par les danseurs, et de descendre sur le devant de la scène. Les choristes descendent ensuite du podium. Quelques mouvement chorégraphique, beaucoup de plans larges, et cela se termine avec un rideau de feux d’artifices, des jets de feux d’artifices, et Saara sur le podium bras levé a aussi son feux de détresse à la main, puis elle se retourne et se jette à la renverse dans les bras de ses danseurs. Attention, un éclopé, ça suffit !!

 

Arménie

L’arménien est tout de noir vétu, avec une veste longue. Il chante au milieu d’une installation, façon art moderne, de colonnes rectangulaires disposées en rond, et dont la hauteur varie, bas devant, et haut derrière le chanteur.

Les lumières sont encore portées sur le noir. Y a-t-il encore espoir ?

Il a l’air de se faire chier sur scène, et moi donc ! Dommage, car il a une belle voix.

 

Suisse

La suisse a le même styliste qu’Amandine Bourgeois, sauf qu’elle, elle peut montrer ses courbes ! Son chapeau fushia et les fanfreluches fuchia accrochées à son pied de micro font une signature suisse au milieu du noir ambiant depuis ce matin. Le frangin à la batterie complète le tableau avec son bandana fushia au cou.

Corinne commence à chanter derrière son micro pied, puis le traine avant de l’abandonner et de continuer en marchant sur le devant de la scène, puis en revenant par l’anneau en y haranguant la foule qu’elle suppose en délire, pour finir par revenir à la batterie, sur laquelle elle grimpe pour tendre – elle aussi – un feu de détresse, ainsi que son frère, pour finir côte à côte devant la batterie.

Gros applaudissements en salle de presse, c’est frais, personne ne s’y attendait.

 

Irlande

Micro pied et guitare, habillé de noir, et baskettes blanches, Ryan parait bien seul. Même s’il est entouré d’une pianiste, et de deux danseurs qui refont l’histoire avec les mouvements issus du video-clip, autour d’un banc, d’un lampadaire et d’un peu de neige. Tout reste encore une fois assez sombre coté lumières.

Alors, un banc, un lampadaire, une rue, est-ce que ça peut gagner ?!?

Piqué à la volée dans le centre de presse : « on croirait une première répétition française ! ». Les plans caméras n’étaient en effet pas très au point….

 

Chypre

Il a fallu attendre 16h50 pour que le fuego enflamme le centre de presse ! Auparavant, nous devions dormir. Eleni et ses 4 danseuses ont manifestement bossé sur la chorégraphie, et ont bien préparé les choses avec la RTP, parce que la première prise est très très bonne. Gros applaudissements !

Eleni est vêtue d’un pantalon et soutien gorge à paillettes jaune-orangé, avec une petite veste noire. Elle est accompagnée de quatre danseuses en pantalon combinaison noir paillettes genre legging taille haute (les hanches sont soulignées) et top léger à paillettes blanches avec soutien-gorge noir.

La chorégraphie met bien en avant les formes de ces dames, ainsi que leurs chevelures ! Si Elina a laissé sa crinière libre virevoltantes, les 4 danseuses font virevolter leurs queues de cheval.

L’entrée en matière surprends avec un contre-champ soulignant les formes d’Elina et avec lumière venant de derrière comme d’une caverne… Il y a aussi des incrustations de fumées (sans feu donc), ou incrustations de feu, avant d’avoir les vrais lancer de flammes.

Une fin de première demi-finale qui va réveiller les téléspectateurs avant le vote !