blog 2013

Comme prévu le Danemark remporte le concours

C’est finalement dans le centre de presse que nous avons passé la soirée. J’ai pu voir la prestation d’Amandine sur une barrière, faisant semblant de ne pas comprendre une fille de la sécurité qui me demandait de descendre, mais ensuite je ne voyais plus rien qu’une nuée de drapeaux et, de temps en temps, très furtivement, la tête d’une chanteuse ou d’un chanteur (sauf la moldave que j’arrivais à voir à peu près bien sur la fin de sa chanson). On va donc imposer pour l’an prochain, si les places debout sont renouvelées, les escaliers, les cubes de verre et les élévateurs. Après un coucou de loin à Jean-Paul Gauthier et, lassés de ne rien voir, on a donc quitté l’aréna, sans regret, pour le centre de presse.
Grand écran et ambiance garantie au centre de presse (grecs, ukrainiens, danois, norvégiens, russes surtout). A la pause, on a profité de ce que les pigeon holes étaient en train d’être vidés, pour récupérer des Cds qu’on a donné ensuite aux français présents à l’euroclub. L’énoncé des points a été difficile. D’abord parce que a réalisation était plutôt mauvaise. Ensuite parce que quand nos voisins danois, grecs ou ukrainiens criaient régulièrement leur joie quand ils recevaient des points, nous, nous n’avons pu le faire que cinq petites fois et dans la parfaite indifférence.
Ensuite ce fut la conférence de presse d’Emmelie de Forest, qu’il a fallu attendre de longues minutes. Niveau questions, la presse présente n’était pas très inspirée et on a eu droit à une bonne série de questions les plus tartes les unes que les autres. Ensuite il a fallu attendre (longtemps), un shuttle bus qui ne venait pas. A nos côtés des membres de délégations, car, sachez-le, l’eurovision c’est comme Cendrillon. Quand le concours se termine, les délégations perdent leur bus et se retrouvent à pied. Seule la délégation du vainqueur conserve son bus tout le dimanche (avec une voiture de police en prime). La pauvre Alyona Lanskaya n’a heureusement pas eu à attendre un shuttle bus. Sa délégation lui a royalement offert un taxis pour quitter l’Arena. Nous, c’est finalement en train que nous avons rejoint l’euroclub. Un euroclub blindé comme jamais, avec , ce qui est rare, autant de filles que de garçons. Beaucoup de délégations étaient présentes (Norvège, Hongrie, Malte, France, Islande, Arménie, Espagne, Macédoine, Bulgarie), ainsi que des stars suédoises habituées du Melodifestivalen (Carola, dont la participation au concours a été la plus courte de l’histoire de l’eurovision, Martin Rolinski, Sarah Down Finner et beaucoup d’autres). Emmeli de Forest est venue sur la scène, mais il y avait une telle meute autour d’elle que ce fut impossible de l’approcher. Toute la délégation française était présente mais sans Amandine qui avait préféré rester en famille. Cyril Féraud avait mis Mireille Dumas au lit et s’éclatait sur le dancefloor. Juste à côté de nous, Margaret et la délégation norvégienne dansaient frénétiquement, surtout le batteur passablement bourré. Et c’est à six heures du mat que nous avons regagné notre appart, bien fatigués, pour une très courte nuit.

Levés à onze heures, nous avons, sous la pluie, pris la route de la station de train pour gagner l’aéroport de Copenhague, où nous avons attendu tristement notre vol. Autour de nous les arméniens et les espagnols aussi attendaient leur avion. Déjeuner sur place (50euros deux malheureux plats de pâtes!) et prise de tête avec la sécurité (danoise qui nous laisse penser que les danois sont aussi aimables que les suédois). Deux heures de vol et nous nous quittons tout tristes après avoir récupéré nos bagages.
Le rideau est donc définitivement tombé ce samedi soir à plus de minuit et demi sur l’eurovision 2013 et l’heure est au bilan. Les points sont désormais connus et décortiqués.
Le Danemark a ainsi remporté ce concours, comme on s’y attendait depuis trois mois. Chanson la plus consensuelle, sa victoire est nette.
Plus surprenantes sont les places 2 et 3. Ces deux chansons étaient appréciées mais pas au point de les voir sur le podium. Seulement elles ont été magnifiquement mises en scène. Deux idées géniales qui, certes, peuvent faire sourire mais qui ont été efficaces et ont amenées ces deux chansons aux portes de la victoire. Le danseur contorsionniste dans son cube de verre, parfait sosie symétrique du chanteur azéri, et le géant qui porte Zlata l’ukrainienne dans une ambiance de contes de fées Disney revus et corrigés à la mode slave. Depuis les répétitions on savait que ça allait cartonner, ça l’a fait. Félicitations donc à l’Azerbaïdjan et à l’Ukraine pour ce magnifique travail qui nous rappelle que l’eurovision est avant tout un spectacle télé qui se prépare longtemps à l’avance et très sérieusement.
La Norvège avait sans doute la chanson la plus actuelle, et la prestation de Margaret Berger était préparée au millimètre prêt. Il manquait sans doute à cette chanson le regard chaleureux d’un Alexander Rybak. Trop propre, trop lisse et trop glacée, « I feed you my love » aurait pu, avec un peu plus de gaité, terminer encore plus haut. Mais j’imagine que ce résultat satisfait pleinement la délégation norvégienne, qui aurait, j’imagine, peu apprécié de devoir organiser le concours quatre ans après Oslo 2010.
Quand la Russie envoie une chanson moyenne, elle termine aux portes du top 10, alors quand c’est une bonne chanson très bien chantée, on s’attend à la retrouver haut ce qui a été le cas. 5ème place, la Russie se maintient donc à un bon niveau comme l’an passé.
Nos amis grecs ont été époustouflants sur scène. Certains trouvent cette prestation bordélique. Ils se trompent. Elle a été au contraire, très bien préparée et le résultat est impeccable. Koza Mostra nous a transmis sa joie et son plaisir d’être sur scène, et Agathonas, alias « Big Moustache », d’habitude plutôt ronchon s’est décoincé. 6ème place méritée.
J’ai plutôt été déçu par la prestation de l’italien Marco Mengoni qui en a rajouté en mimiques et en grimaces. Résultat l’Italie n’obtient que la 7ème place alors qu’elle pouvait espérer mieux.
Très bonne surprise pour le gentil maltais Gianluca que personne n’aurait imaginé si haut. Pourtant depuis les demi-finales, jeudi, sa cote était en hausse et il apporte à Malte son meilleur classement depuis Chiara en 2005. Gianluca nous a mis en joie et nous sommes ravis de son classement.
On attendait d’Anouk, qu’elle mette fin à presque dix ans de vaches maigres pour les Pays-Bas. Mission accomplie. Pourtant, avec un peu plus d’implication je suis persuadé qu’Anouk aurait pu être encore plus haut.
L’ovni de ce concours, le hongrois ByeAex, a réussi son pari et ce n’était pas gagné d’avance, car beaucoup ne le voyaient pas passer le cap des demi-finales. Dans un concours où l’extravagance et la démesure sont la règle, la sobriété et la retenue de ByeAlex, et le côté décalé de la chanson ont séduit et c’est mérité. Bravo à la Hongrie qui renoue avec son bon classement de 2007.
La Moldavie fait des efforts, mais il manque toujours un petit quelque chose qui fait que ça reste aux portes du Top 10. Peut-être en a-t-elle fait trop ? Et quel besoin de la faire s’élever dans les airs. Cet effet n’apporte rien à la chanson et, même, la dessert selon moi.
On est très fier de la Belgique. Après avoir choisi une chanson vouée par tous à une brutale élimination en demi-finale, les belges ne se sont pas découragés. Ils sont retravaillé leur chanson avec un producteur finlandais. Ils ont accompagné Roberto Bellarosa de choristes qui donnent plus de coffre à « Love kills ». Et ils ont ajouté une petite choré, qui, si elle ne casse pas des briques, se marie très bien avec l’ensemble. Bref, pour ce petit pays isolé, c’est une jolie performance, dix ans après le mythique « Sanoni ».
On savait que Cezar ferait son effet. Dans une prestation haute en couleur et kitchissime, il a fait le boulot. Mais ça reste trop pour moi et j’avoue que son élimination en demi ne m’aurait pas peiné.
Beaucoup imaginaient le suédois Robin parmi les favoris, alors bien sûr cette 14ème place peut sembler une contre-performance, surtout pour un pays qui, s’il ne gagne pas toujours, aime briller à l’eurovision. Moi j’ai toujours trouvé cette chanson très moyenne, alors je ne suis pas plus surpris que ça.
Les fans, à Malmö, n’avaient d’yeux que pour la Géorgie, alors ils ont dû tomber de haut samedi soir à l’énoncé des votes. Pourtant, à y regarder de près, cette quinzième place n’est pas vraiment étonnante. Certes ça ressemble un peu à « Running scared », mais c’est quand même moins bon, et c’est beaucoup plus kitch. Le duo Nodi et Sophie en fait des tonnes quand El et Nikki étaient plus en retenue. Et ça fait quand même un peu daté. Comme quoi faire appel à des compositeurs suédois n’est pas une garantie de succès.
Passons aux deux bouses de la soirée. Belarus et Arménie. Le problème avec ces deux pays c’est que l’un grâce à ses voisins, l’autre grâce à ses diasporas, ils peuvent chacun compter sur un nombre de points suffisants pour éviter les dernières places qui devraient leur être destinées. Le Belarus nous fait vaguement danser sur un air latino-slave mais, si c’est bien fait, c’est vu et revu, entendu et ré-entendu depuis des années à l’eurovision et ça lasse. Quant à l’Arménie, sa participation à la finale restera toujours un mystère pour moi. J’attends de savoir si ce sont les jurys ou les arméniens d’Europe qui sont responsables de cette erreur de casting.
L’Islande a plu un peu plus que l’Estonie, mais ces deux ballades étaient peut-être de trop dans ce show et finalement on aurait peut-être aimé voir d’autres styles musicaux. Quant au lituanien Andrius, je n’ai jamais trouvé d’intérêt ni à sa chanson ni à sa prestation. Et ce que j’ai vu samedi soir ne m’a pas fait changer d’avis.
Le baiser lesbien était sans doute le seul intérêt de la chanson finlandaise (et encore). Et puis après avoir entendu les « ding dong » non stop pendant quinze jours j’avoue que cette chanson commence vraiment à être usée. Au moins Krista et ses copines étaient contentes d’être là et ça se voyait. Pas suffisamment pour donner beaucoup de points à cette chanson.
« Only love survives » était l’une des chansons sur laquelle on dansait le plus à l’euroclub. Alors pourquoi cette dernière place ? Je ne sais pas trop je l’avoue. Peut-être les cœurs avec les mains un tantinet cul-culs? Il aurait sans doute mérité un meilleur classement.
On termine avec le Big 5, qui réalise cette année une de ses plus mauvaises performances (sauf l’Italie). Si on s’attendait à un mauvais résultat du côté de la France et de l’Espagne, on ne peut que s’étonner du gadin du Royaume Uni et de l’Allemagne. Bonnie Tyler, la grande Bonnie Tyler, sans doute l’une des plus grandes stars à être passées sur la scène de l’eurovision, qui obtient une piteuse 19ème place. Elle partait en plus avec un capital notoriété et sympathie très important. Alors pourquoi ce ratage ? La faute à une chanson banale et qui fait terriblement (trop ?) années 80-90. Et puis Bonnie nous est apparue usée, vieillie et fatiguée, sous ses cinq couches de maquillage, et pas toujours très sûre de sa voix. Quand à Cascada, l’icône teutonne de l’euro-dance européenne, elle fait encore pire: 21ème. Dans une prestation qui rappelle plus le Melodifestivalen que ce qu’on entend en boîte de nuit, Natalia n’a pas toujours chanté très juste. Le stress ?
Amandine Bourgeois nous a offert une bonne prestation, mais on savait que ça chanson ne collait pas au concours et c’est donc presque naturellement qu’elle termine 23ème. Mais on n’aurait pas été contre d’être classé quelques places plus haut. Enfin l’Espagne est donc la dernière du Big 5, avec El Sueno de Morfeo, qui a été choisir au fond de ses tiroirs une chanson absolument pas faîte pour l’eurovision. Je trouve, de plus, que ce groupe manque terriblement de personnalité et d’originalité et j’avoue ne pas trop comprendre son succès outre-Pyrénées. Avant-dernier c’est déjà bien.
Quelques remarques sur les éliminés. Dans la demi1 c’est la Serbie qui décroche la 11ème place devant le Monténégro. Chypre et Slovénie récupèrent les peu enviables dernères places. Bref rien de surprenant. Les surprises sont à chercher dans la demi2, où Saint-Marin (on s’y attendait) a été éliminé, tout comme Israël (on ne s’y attendait pas du tout) faisant verser des torrents de larmes aux malheureuses Valentina et Moran. Chanson adorée des eurofans, « Chrysalide » avait malgré tout des défauts. Un final rythmé qui arrivait trop tard dans la chanson (un peu comme Amandine) et un style musical dépassé. Par contre je n’arrive pas à comprendre pourquoi Israël n’est pas passé quand des ballades moins fortes comme l’Islande ou l’Estonie ont obtenu leur billet pour la finale. Il y a sans doute une explication qui m’échappe. Israël est sans doute plus isolée qu’on ne l’imagine.
Voilà, c’était mon dernier billet du jour. A l’année prochaine.

Un petit dernier pour la route ?

Hier nous avons assisté à la générale et c’était un peu comme on le craignait. Une première partie plutôt chiante et une seconde partie très intéressante. Pour moi le gagnant est dans les huit qui passent à la fin. Il se murmure que les Pays-Bas auraient gagné la première demi. On saura ça ce soir. La soirée s’est terminée à l’euroclub où Aurélie était la reine du dancefloor.
En attendant ici , ça semble très ouvert. En effet aucun pays ne sort du lot. Quand on demande « Who wins ? », une demi-douzaine de réponses ressortent dans les mêmes proportions: Danemark, Azerbaïdjan, Norvège, Géorgie, Pays-Bas, Ukraine. Et si le gagnant venait d’ailleurs ? Malte, Grèce ou Roumanie ?
Et puis qui sait ? Si la France gagnait ce serait le bonheur absolu, une joie immense. Ok c’est peu probable mais il reste une très très petite probabilité.
Alors qui ? Les deux meilleures prestations sont pour moi Norvège et Azerbaïdjan. Mais le choix du cœur qui cumule chanson et destination pour 2014, c’est Malte. Et je n’oublie pas la chanson qui m’a plu le plus dès la première écoute: la Hongrie.
Allez encore quelques heures d’eurovision. C’est vrai qu’on commence à saturer. Entre les chansons de cette année et Euphoria on frôle l’overdose. Aitor nous en fait la remarque et ajoute: « A partir de lundi j’écoute NRJ Hits ».
Je vous souhaite à tous une très bonne finale. Et n’oubliez pas si vous êtes à l’étranger. La chanson pour laquelle il faut voter c’est la numéro 1.

Malmö – 18 mai 2013

Programme de la treizième journée

Le jour où l’arena de Malmo s’est transformé en bétaillère

La SVT avait promis de vouloir les eurofans au cœur de l’évènement. Disons que c’est vrai pour la moitié d’entre eux. Pour les autres, c’est une autre affaire. La disposition de la salle fait que les espaces situées à droite et à gauche ont été séparés (par des barrières, des rails de caméra et une estrade où travaillent les photographes) de celles du centre. Résultat pour les fans qui sont au centre on voit très peu et quand on est petit, ce qui est mon cas, on ne voit rien, et donc hier la plupart de ceux qui étaient situés à cet endroit ont passé la soirée à regarder les deux écrans placés en haut de la scène. Sinon mieux vaut, pour ceux qui sont accrédités, passer la soirée au centre de presse, ce que nous avons fait, après avoir regardé une partie du show assis sur des escaliers dans les gradins. Dans sa grande générosité la sécurité a daigné ouvrir les barrières de temps en temps, pour permettre à des fans de se rapprocher, mais ce n’était pas par bonté d’âme, mais pour que devant la scène ça ne fasse pas trop vide. Certains en ont profité, et d’autres pas. Arrivés au centre de presse au milieu du show, nous avons eu la surprise de voir qu’il était rempli. Visiblement nous n’étions pas les seuls à préférer regarder le spectacle sur un (très grand) écran confortablement assis.
Je crois que ce qui m’a aussi agacé c’est de constater dans les gradins que des personnes arrivaient tranquillement à la troisième, à la quatrième, voire à la douzième chanson (!!), puis après être restés cinq minutes filent au bar. Visiblement des invitations ont été distribuées à des gans peu intéressés, et quand je pense aux fans venus des quatre coins de l’Europe et placés debout au fond de la scène qui auraient heureux d’être à ces places alors oui je suis énervé. Très. Merci la SVT.
C’est donc confortablement installés au centre de presse que nous avons découvert le nom des dix qualifiés et, à la différence de mardi soir il y a des surprises. Qualification attendue pour la Norvège, l’Azerbaïdjan, la Finlande, la Grèce, la Géorgie. Bonne surprise pour la Hongrie, l’Islande et surtout Malte. On s’attendait à la qualification de la Roumanie, par contre on est toujours pas revenu de la qualification de l’Arménie. On ne remerciera pas les diasporas arméniennes qui nous pourrissent ainsi notre finale. J’imagine que la France n’a pas été la dernière à donner des points. Résultat c’est Israël, que j’imagine avoir terminé à la onzième place, qui rentre à la maison. Moran était en larmes hier soir. Beaucoup de tristesse aussi pour nos amis suisses.
A la conférence de presse les plus heureux c’était les maltais. On leur annonçait depuis des jours qu’ils n’allaient pas passer et pour eux cette qualification fut la plus heureuse des délivrances. Gianluca le sourire jusqu’aux oreilles, est resté au centre de presse jusqu’au bout, et même encore un peu à l’extérieur. Cette conférence de presse est l’occasion de féliciter les artistes qu’on a soutenu comme le maltais ou le hongrois, qui pour la première fois était tout sourire.
Au final, tous les pays scandinaves sont là et toute l’ex-URSS aussi sauf le Lettonie. Pour l’ex-Yougoslavie et l’Albanie c’est un désastre absolu. Aucune nation qualifiée. Et pour les petits Pays-Bas, Belgique, Malte et Hongrie c’est plutôt pas mal. Cet eurovision est quand même bien surprenant.

Le pompon c’est à trois heures du mat, la diffusion de l’ordre de passage. La France passe en première place. C’est pas bon, même si on sait que 2ème ou 3ème c’est pire. On se console comme on peut. Ce qui est hallucinant c’est ce final incroyable Danemark-Islande-Azerbaïdjan-Grèce-Ukraine-Italie-Norvège-Georgie-Irlande. Tous les cadors entre 18ème et 26ème position. Personne ne peut douter que la SVT n’avait pas les résultats quand elle a fixé l’ordre de passage. Quand les résultats des votes vont tomber ça va hurler, je pense. Cette méthode n’est pas à renouveler l’an prochain c’est évident.
Finalement le seul bon moment de la soirée ce fut à l’euoclub, où Patrice Vedral officiait comme DJ. Il a été fantastique, et hors les moments qu’on passait dehors au fumoir, on était tous sur la piste. Jusqu’à quatre heures du mat, le dancefloor était blindé.

Nous sommes vendredi et notre séjour touche à sa fin. Plus que deux jours. Je n’ai pas eu le temps de vous parler de Malmö. La ville ne nous a pas emballé. Elle est grise triste et surtout extrêmement sale. Et surtout elle est très sale. Les rues sont jonchées de détritus, papiers, canettes et autres emballages en papier ou en plastique. Si vous voulez vous assoir dans un bus il faut débarrasser la place des journaux ou papiers qui s’y trouvent.
On s’attendait à voir des grands blonds costauds et souriants et de jolies blondes élégantes. On n’a rien vu de ça. La plupart des gens font la gueule et sont encore moins aimables que les parisiens. J’avoue que je ne compte pas revenir un jour dans cette ville. On se sentait bien mieux à Bakou et à Düsseldorf.
Ce vendredi premières générales. Nous venons de voir la première suivie des conférences de presse du Big 5. Amandine était tout sourie, sans doute un peu stressée mais elle peut compter sur le soutien des eurofans français présents sur place mais aussi de sa famille qui arrive demain. Donc n’oubliez pas. Si vous êtes dans un des 38 pays européens qui diffusent le concours samedi soir branchez votre téléviseur vers 22h45 et attendez le top pour voter en masse pour la France. C’est facile à retenir c’est le numéro 1.

Ici c’est le centre de presse bourdonne. Patrice, Vincent, Alain et Jerôme ont tenu le stand d’OGAE cet après-midi et le centre de presse est appelé à voter sur la finale de samedi. Tiens c’est bizarre, la France est en tête. Les français auraient-ils voté en masse ?

Je ne vais sans doute pas ecrire demain alors je vous souhaite un tres bon concours a tous.

Malmö – 17 mai 2013

Programme de la douzième journée

Le jury français 2013

Armande Altaï, Nicolas Nebot, Mikelangelo Loconte, Vincent Baguian et Lisa Angell.

2ème demi-finale : Les pronostics du centre de presse

Le centre de presse pronostique la qualification de :
– L’Azerbaïdjan,
– la Norvège,
– San Marin,
– la Finlande,
– la Géorgie,
– la Grèce,
– l’Islande,
– Malte,
– Israël
– Suisse.
Suivent plus nettement derrière la Hongrie et l’ARY de Macédoine. La Lettonie ferme le ban.

A comparer avec le niveau d’expertise du centre de presse qui n’avait prédit que 8 finalistes de la 1ère demi-finale, ce qui n’est pas si mal. Nous avions placé à tord l’Autriche en 8ème position et la Serbie en 9ème position, et l’Estonie en 11ème position. Mais nous avions placé la Lituanie en dernière position alors qu’elle s’est finalement qualifiée !

Retour sur la soirée de San Marin : Una bellissima serenata (jeudi 9 mai)

Répétitions et soirées s’enchainent laissant le temps filer bien trop rapidement pour pouvoir toujours publier dans les temps, vous m’en excuserez.

Retour donc sur la toute première soirée de cette année organisée dans une salle spéciale de l’Euroclub : La soirée de San Marin.

Il a préalablement fallu se munir d’un carton d’invitation, que l’ensemble des français et suisses déjà présents à Malmö ont pu se procurer grâce à Markus et Lior de la délégation San Marinaise. Qu’ils en soient remerciés!

Nous avons d’abord été accueillis par une distribution du CD de Valentina, de 3 tickets « boisson » et un buffet bien davantage suédois que san marinais : Pommes de terre dans une sauce à base de mayonnaise, une salade à base de blé concassé, un « pot au feu » servi dans un pot en verre, et des (très) gros cubes de saumon fumé surmontés d’une pointe de sauce également à base de mayonnaise. Un vin blanc sec s’imposait donc naturellement pour accompagner le saumon fumé. L’Euroclub propose un chardonnay d’Argentine, issu d’une bouteille à capsule à vis (signe que ce vin est destiné à être bu jeune), qui se révèle être tout à fait honnête. Ce choix s’est avéré bien plus judicieux que le vin rouge, issu d’un assemblage de Cabernet sauvignon et de merlot d’Australie, qui présentent des sucres résiduels outranciers dignes d’un Coca-Cola. Ce vin nous avait été pourtant chaudement recommandé par la bar-woman. Dommage que San Marin ne soient venus avec un bon barollo ou san giovese !

Nous avons ensuite été accueillis par Valentina Monetta qui nous a donné un récital très jazzy. En fait on se rend compte que sur une petite scène, entourée d’une batterie, d’une contrebasse et d’un clavier, Valentina est particulièrement à son aise. Elle a repris « Bellissima » que j’avais déjà entendu à Londres l’an passé, puis plusieurs standard du jazz, une version jazzy de sa chanson de l’an passé, suivi d’une version jazzy de « Vola » pour s’achever sur sans doute la plus « jazzable » des chansons de Ralf Ziegel « Let the sunshine in your heart » (la version anglaise de la chanson allemande de 1987). Je vous laisse regarder mon enregistrement vidéo de ces 2 dernières chansons. Pour finir Ralf Ziegel est monté sur scène, rejoint par l’auteur de la chanson san marinaise, puis après les remerciements d’usage à San Marin, a expliqué que si la chanson de l’an passé n’était pas destinée initialement à Valentina, il avait beaucoup apprécié la rencontre et a souhaité créer une une chanson véritablement destinée à Valentina cette année. Valentina nous a également dit que « Vola » était sa chanson racontant ce qui lui est arrivé depuis l’an passé.

In fine, nous avons passé una bellissima serenata. Le chanteur belge, Roberto Bellarosa, d’origine sicilienne est le seul artiste que nous avons vu passer ce soir là. L’appareil photo étant capricieux, il a été difficile d’avoir une photo avec Roberto et son choriste flamand. Nous avons finis la soirée au rythmes balancés par le DJ et quelques échanges avec 2 danois passablement éméchés dont l’un jouait du pipo l’intro de sa chanson nationale.

A quelques heures de la deuxième demi-finale décisive pour San Marin, je n’aurais qu’un mot: In boca al lupo!

Ce soir la seconde demi et une soirée de folie à l’euroclub

La générale des jurys s’est bien passée. Idéalement placés nous avons profité à fond du show. Maintenant ça y est, les dés sont jetés et les jurys ont voté. C’est au tour des téléspectateurs ce soir de donner leur avis. Je ne saurai trop vous recommander d’apporter votre soutien à mon petit chouchou maltais Gianluca et, solidarité francophone oblige, à nos amis suisses.
Hier à l’OGAE party j’ai joué mon rôle de DJ à l’eurofan café, sur une piste située en plein air et c’était un vrai bonheur. Les français étaient les rois du dancefloor. Ce soir à l’euroclub c’est Patrice Vedral qui sera aux commandes, alors venez nombreux!
Il fait un temps magnifique ici à Malmö, et donc ce fut l’occasion d’une belle balade en ville, où on croise ça et là beaucoup de français. Et je passe un petit coucou à Régine, ma fan numéro un, qui vient d’arriver à Malmö.
Profitez bien de cette seconde demi. Je tente un pronostic. Azerbaïdjan, Lettonie, Grèce, Norvège, Suisse, Malte, Saint-Marin, Albanie, Israël, et Hongrie. C’est le choix du cœur.

Malmö – 16 mai 2013

Programme de la onzième journée

La demi1 passe le relai à la demi2 quand l’euroclub est transformé en néerlandoclub

Ca y est, nous connaissons les dix premiers qualifiés. Pas de surprise pour le Danemark, la Russie, l’Ukraine, les Pays-Bas, les « gros » de cette demi. On s’y attendait pour la Moldavie et l’Irlande. On est très content pour la Belgique. On est surpris pour la Lituanie et l’Estonie. Je n’oublie pas le Belarus, sans doute l’erreur de casting des qualifiés de cette demi, qui a pris la place de ma si délicieuse autrichienne.
Le symbole de cette demi c’est le désastre yougoslave, les quatre républiques de cet ancien pays étant éliminées. Bon débarras ?
J’en ai sept sur dix. Résultat moyen, mais j’avais tenté des trucs comme l’élimination des Pays-Bas et la qualification des monténégrins. Finalement il n’y a pas de vraie surprise dans cette demi. Et il ne devrait pas y en avoir dans celle de demain, ou juste à la marge.
Je vous laisse imaginer la joie des hollandais et des belges, au point que l’euroclub était transformé hier soir en néerlandoclub et qu’on a dû appeler la sécurité pour les faire sortir (non je blague).
Le réveil a été trèèèès difficile ce matin, car nous avions à cœur d’être au centre de presse pour onze heures afin de voir les espagnols sur scène. On aurait aussi bien pu dormir vingt minutes de plus… Mais il y avait Amandine Bourgeois, juste après, avec la robe qu’elle portera samedi soir. Ca s’est bien placé. Juste après Cascada a déboulé sur scène. Elle est toujours aussi bien portante. Ont ensuite répété, Ron le suédois, Bonnie Tyler et l’italien Marco Mengoni, qui a sans doute réalisé la meilleure des prestations du big 6 de cette année.

Les conférences de presse ont suivi et à l’applaudimètre vous ne serez pas surpris de trouver Bonnie Tyler la grande star de cette édition. Tirage au sort pour tout le monde. Espagne, France (pas de pot!) et Allemagne entre 1 et 13, et Royaume Uni et Italie entre 14 et 26.

Nous allons regarder sur écran la première générale de la seconde demi cet après-midi, avant d’investir l’Arena ce soir pour la générale des jurys.

Malmö – 15 mai 2013

Programme de la dixième journée

Demi-finale 1 : Premières générales

Lundi ont débuté les premières générales de la première demi-finale. A 17h première répétition devant la presse uniquement puis à 21h générale des jurys.
Nous avons suivi la première générale dans le centre de presse et la seconde (pour laquelle on avait des tickets) dans la salle.
Le spectacle est plaisant, animé par Petra Mede, qui nous est apparue avec une robe à paillettes superbe et du plus bel effet mais tellement serrée que la demoiselle devait être tenue à la main par un technicien pour pouvoir se déplacer. Petra a changé ensuite deux fois de costume. C’est une présentation à la suédoise, tout à la fois drôle et pro. Petra est assez charismatique et finalement on réalise qu’un présentateur (ou une présentatrice) est largement suffisant.

Nous avons eu droit à quelques séquences intermédiaires: une séquence consacrée à l’eurovision vu dans les autres continents (Australie, Amérique), une séquence en deux parties (la seconde sera diffusée pendant la seconde demi-finale) consacrée à l’histoire de l’eurovision, avec des incrustations d’images de Petra dans quelques moments cultes du concours, sans oublier l’inévitable séquence de la désormais culte Linda Woodroof perdue dans le grand nord suédois. Le tout toujours très drôle.
Loreen a ouvert le spectacle avec Euphoria. Elle était accompagnée d’une chorale d’enfants qui mimaient la chanson en langue des signes comme au melodifestivalen. La dame est ensuite descendue dans la fosse qu’elle a traversé royalement.

Passons aux chansons.
Finalement c’est une bonne chose de commencer par l’Autriche. Chanson pop très actuelle avec une chanteuse magnifique qui nous captive avec son regard de braise. L’Autriche mérite de se qualifier.

L’Estonie débute avec des images en noir et blanc. Mais bon, c’est retour vers le futur version années 70, avec une robe de mémère comme on en fait plus et une ballade vieillotte, l’Estonie file tout droit vers l’élimination.

La Slovénie c’est pas mal, mais la chanteuse a peu de charisme, et même si il y a une choré intéressante, je pense que ce sera insuffisant pour passer, sauf votes en masse de l’ex-Yougoslavie.

Bon ben la Croatie … Franchement y’a rien à en dire et ça n’a rien à faire en finale.

Passons au Danemark, le moment magique de la soirée. Le problème est qu’on connaît cette prestation par cœur depuis trois mois alors bien sûr on est lassé. C’est toutefois toujours très bien ficelé, et s’il ne gagne pas, il devrait au moins être dans le top 5.

La Russie avait un bon clip. La prestation live est, elle, des plus banales. Une ballade avec les chœurs qui apparaissent au milieu de la chanson et tout le monde se tient la main à la fin. On sait que ça va passer et que y’aura pleins de points de l’ex-Yougoslavie, mais ça ne casse pas trois pattes à un canard.

La presse avait rigolé lors de la première répétition de l’Ukraine, avec le géant qui dépose la chanteuse sur un promontoire. Ils peuvent jouer les sarcastiques, l’Ukraine passe très bien à l’image et c’est vraiment magnifique. On retrouve l’univers Disney dans cette chanson, et croyez-moi il y a encore beaucoup de gens qui sont sensibles à cet univers. Top 5, voire, pourquoi, pas la victoire.

Je crois que ce soir le ciel va tomber sur la tête des hollandais, car, pour moi, Anouk est en grand danger, la chanson est ennuyeuse au possible, et quand c’est terminé on n’a qu’une envie: demander à l’Ukraine de revenir sur place. Etant placé derrière la chanteuse, je n’ai pu ni la voir, ni la photographier. En échange vous avez les choristes, qui sont très sympas.

Le Monténégro, c’est un ovni. Normal avec ces cosmonautes me direz-vous. On adore ou on déteste, mais on n’est pas indifférent. Je pense que je vais le qualifier dans mes pronostics. Il faut savoir prendre des risques.

Les fans aiment plutôt le lituanien Andrius. Pas moi. Il semble arriver à maîtriser des mouvements de sourcils, mais ça ne sera pas suffisant pour se qualifier. Je le vois dans les derniers de cette demi.

Le Belarus ne peut compter que sur ses amis russes, ukrainiens, baltes et moldaves pour se qualifier, ce qui fait une base quand même intéressante. Sinon, la chanteuse ne passe pas à l’écran. Elle ne fait pas sympa (elle ne l’est pas d’ailleurs) même si elle réussit à être vêtue encore plus court que Gina G en 1996. Sinon cette eurodannce à la mode méditerranéenne typiquement eurovision on en a vu des centaines, alors on est lassé. Les jurys aussi sans doute. Reste le public européen…

Place à la moldave Aliona. Jolie voix. Jolis effets sur la robe. Danseurs qui tournicotent autour de la chanteuse mais bizarrement jamais éclairés. Pasha au piano. Ça devrait passer juste.

Vient l’Irlande. Heureusement qu’il y a les danseurs, car le pauvre Ryan Dolan a le charisme d’une huitre et si les fans n’étaient pas accro à cette chanson je la verrai éliminée direct. Là j’avoue je balance.

Despina la chypriote devrait terminer dernière de cette demi. Même les chypriotes présents sur place sont désolés de ce choix. Chanson datée, chanteuse datée aussi au physique ingrat. Je ne vois pas comment ça peut plaire, sauf à un public retraité, nostalgique de ce type de chansons.

Roberto a interprété sa chanson deux foix. Un problème de retour qui a gâché la seconde partie de sa prestation et qui l’a fait revenir sur scène après les serbes. L’accueil de la salle est plutôt bon et la prestation est de qualité. Bref, malgré le peu d’amis qu’elle compte à l’eurovision, la Belgique peut espérer quand même se qualifier. De justesse quand même.

Ce qui est marrant avec les serbes de Moje 3, c’est qu’en plus de chanter elles jouent (très mal) la comédie. Elles en font des tonnes dans les mimiques et finalement ça gâche l’ensemble. Un peu plus de sobriété dans le jeu (et dans les costumes) aurait été bien vu. La prestation est sensée représenter une conversation entre trois ados. L’une est amoureuse d’un garçon dont les deux autres lui révèlent qu’il n’est pas très sérieux et elles l’encouragent à le laisser tomber. Je ne sais pas si les jeunes filles d’aujourd’hui se parlent comme ça. Toutefois, malgré tout ce que je viens de dire, je pense que la Serbie passera.

Allez, je me risque à un pronostic, très pays de l’est (je pense qu’on les sous-estime): Autriche, Danemark, Russie, Ukraine, Belarus, Moldavie, Monténégro, Irlande, Belgique, Serbie.
J’oubliais l’interval act. Un truc dansé sans intérêt et même désagréable car il nous aura recouvert de poudre blanche (non ce n’est pas de la drogue). Idéal pour une pause pipi.
L’Arena était rempli, même la green room, qui accueillait une partie du public. Beaucoup de familles. Debout dans la fosse ça va, mais ce sera plus dur en finale puisque la durée du show sera presque doublée.
Où vouliez-vous que la soirée se termine ? A l’euroclub, bien sûr! Les français sont désormais présents en masse sur le dancefloor. On a eu droit à ESDM (El Sueno De Morfeo) sur scène avec deux chansons. Je n’arrive pas à comprendre ce que les espagnols trouvent à ce groupe. Mais vraiment pas. Tout chez eux est ennuyeux.
Bonne demi-finale à tous ce soir, quelque doit le média sur lequel vous la regardez. Et n’oubliez pas de voter si vous êtes dans l’un des dix-neuf pays qui votent ce soir. La Belgique c’est le numéro 15

Malmö – 14 mai 2013

Programme de la neuvième journée

Malmö – 13 mai 2013

Programme de la huitième journée

We are one or We are segregated ?

Bonjour à tous,

En exclusivité, j’ai vu arriver ce matin le tapis rouge qui sera foulé par les 39 délégations de 18h30 à 20h30.
Malmö s’attend très certainement à une grande démonstration de force des ligues anti-eurovision, à moins qu’il s’agisse de hordes de fans hystériques. Si bien qu’un dispositif de contre-manifestation, jusqu’à présent jamais usité dans l’histoire du concours, a été mis en place avec des barrières de protection anti-émeutes, afin de bien séparer le bon grain des délégations de l’ivraie presse internationale et fans tous aussi internationaux (On a même vu 4 américains!). Des bancs ont été également disposés, bien à l’abris sans doute pour des VIP, qui pourront tels les aficionados du cirque romain apprécier la foire d’empoigne.

Dans ces circonstances, les plus nombreux iront directement à l’Euroclub où les hostilités seront diffusées en direct, suivi d’agapes, probablement les mêmes que celles servies aux soirées san marinaise et biélorusse.

Vendredi et samedi au centre de presse

Et oui, après deux jours sans donner de nouvelles, vous vous inquiétez peut-être. Rassurez-vous ça va, mais la fatigue commence vraiment à se faire ressentir. Nos yeux sont de plus en plus cernés chaque jour et ça ne va pas aller en s’améliorant avec le programme de ce dimanche.
Couchés à trois heures et demi jeudi soir et levés à sept heures vingt le vendredi matin, vous imaginez bien que nous n’étions pas très frais pour notre première journée au centre de presse. Nous nous imaginions les suédois aussi rigoureux et organisés que les allemands. On s’est trompé. C’était le bordel hier à l’entrée du centre de presse. Un seul détecteur de métaux au passage à la sécurité et donc une longue file d’attente. Des badges qui ne fonctionnent pas et qui obligent de repasser au bureau des accréditations. A l’intérieur c’était pas mieux. Pas de lumière et pas d’ordis et comme en plus il n’y a pas de wi-fi, nous avons eu du mal à travailler dans de bonnes conditions.

La journée du vendredi fut épuisante car nous avons à cœur d’informer du mieux possible nos chers lecteurs des blogs d’eurofans.fr. Répétitions et conférences de presse des 16 participants de la première demi étaient au programme. Et ça s’enchaîne et le rythme est très soutenu. Résultat j’ai couru toute la journée entre l’Arena et le centre de presse, trouvant à peine le temps de grognoter un sandwich. Rebelote samedi avec 17 pays.
L’Arena est sans doute la plus petite salle de ces dernières années. Tant mieux. En ce qui concerne les prestations voici pêle-mêle mes impressions des journées de vendredi et samedi.
L’Autriche est pas mal, la chanteuse jolie, mais au niveau de la mise en scène c’est très classique et j’ai bien peur que son passage en première position fasse qu’on l’oublie très vite. Bref l’Autriche est en danger.

L’Estonie, qui suit m’a plutôt ennuyé. La robe plus une chanson vieillotte me font penser que ça risque de ne pas passer.

Bonne surprise pour la Slovénie. Elle s’est améliorée au chant et la choré des danseurs est plutôt bien. Bref ça peut passer.

Que dire de la Croatie ? Si ce n’est qu’ils ont beau être sincères, ça n’a rien à faire ici.

Le Danemark est toujours l’un des favoris, mais rien de nouveau par rapport à la sélection danoise de janvier.

La Russie m’a déçu. Ok c’est une jolie ballade, mais Dina en fait quand même un peu trop, et je ne trouve pas ça très actuel. On ne retrouve pas l’esprit du clip.

Je ne voulais pas manquer l’Ukraine, pour voir le géant. C’est pas mal et pas si ridicule que ça, mais Zlata en fait quand même des tonnes. Ça peut malgré tout faire son effet et je vois l’Ukraine très haut.

Grosse déception pour Anouk. Elle a l’air peu motivée et surtout ne semble pas se préoccuper de la caméra qu’elle ne regarde pratiquement jamais, gardant ses yeux baissés. La chanson m’emballe de moins en moins et je pense que ça va être difficile de se qualifier pour elle.

Le Monténégro peut faire son effet. Les deux rappeurs habillés en cosmonautes et la chanteuse avec ses ailes dans le dos vont faire leur effet.

La Lituanie est décevante et m’ennuie de plus en plus. Je trouve en plus qu’Andrius manque de charisme. Je n,ai vu sa prestation que sur ecran et pas dans l’Arena.

Le Belarus bof. C’est quelque chose qu’on a déjà vu cent fois. Et Alyona ne passe pas à la caméra. Elle n’est pas sympa et ça se voit.

La Moldavie ça fait un peu trop kitch. Le coup de la chanteuse avec effets de lumière sur la robe qui s’élève à la fin de la chanson c’est quand même un peu ridicule. Il y a des danseurs autours mais pas éclairés on ne les voit pas et c’est dommage.

L’Irlande bof. Les danseurs aux torses nus, musclés et tatoués vont sans doute se faire pâmer les quelques gays présents sur place, mais ce type de prestation, on connait par cœur. M’enfin je pense que ça va quand même passer.

Chypre risqué de finir bon dernier de cette premiere demi.

La Belgique, je le redis, c’est bien. Je pense que vu le niveau il y a de la place pour Roberto en finale. Nous avons assisté à sa conférence de presse, et malgré un anglais un peu hésitant, notre jeune chanteur belge a de la répartie. Oui il ne sourit pas beaucoup mais bon la chanson s’appelle « Love kills » (L’amour tue). Il ne va pas la faire avec un sourire jusqu’aux oreilles. Il a choisi de chanteur ce titre en anglais, car la langue de Shakespeare est universelle et s’adapte mieux à la chanson que le français. Et à la question de savoir si le titre de la chanson disait vrai, Roberto a répondu que oui, et qu’il venait de le vérifier.

Les serbes. C’est kitch et coloré au possible, mais tellement à l’excès qu’au final ça passe bien. Qualification serbe probable selon moi. Bonne surprise à la conférence de presse serbe avec la présence de Marija, la gagnante de 2007, ce qui a permis à Fabrice d’ajouter une photo de plus à sa collection avec tous les gagnants du concours (collection qui ne sera jamais complète hélas car certains nous ont quitté). Les questions étaient assez agressives (la chanson, les costumes en ont pris pour leur grade), mais la délégation serbe a du répondant, et Marija, virile comme on la connaît, est décidée à se battre pour défendre ce titre, dont elle est l’un des auteurs semble-t-il.

La Lettonie ne déchaîne pas les foules ici, et aura bien du mal à se qualifier.

Je suis inquiet pour San Marino, ça me parait quand même too much. Si ça passe ce sera de justesse.

Pour la Macédoine c’est Esma la star. Dans une robe rouge XXX elle crève littéralement l’écran et on en oublie la présence de Lozano. Si la Macédoine se qualifie c’est à elle Esma qu’elle le devra.

Ah l’Azerbaïdjan!!! Sans doute la surprise de ce concours. Personne ne le voyait venir et depuis Mercredi tout le monde ne parle que de lui. La prestation du samedi a été aussi impeccable que celle de Mercredi. Il sera dans le top 3 à n’en pas douter.

Je commence à me lasser de Krista. Mais bon il y a le bisou à la fin. Mais c’est à double tranchant. Ça passe ou ça casse.

J’aime bien le petit maltais Gianluca. C’est mon chouchou, mais je crains que pour lui ça soit difficile de passer en finale.

La Bulgarie, personne ne la voit venir, mais je pense que c’est pas si nul que ça et je ne serai pas surpris de la voir en finale.

L’Islande j’en pense rien je vous l’avoue.

Ah les grecs!!! Je suis convaincu que ça sera très haut. C’est percutant et ça accroche. Personnellement je les adore.
Israël est une jolie ballade très bien chantée par une chanteuse toute gentille. Ça se qualifiera.

L’Arménie, y’a vraiment rien à en tirer. Même quand on la voit dans la salle on a envie de zapper. Ils ne peuvent compter que sur leur diaspora pour espérer se qualifier.

Bon ben le hongrois commence à m’enerver. Il tire une tronche d’un kilomètre de long. Son guitariste pareil. Y’a que la choriste qui sourit et qui a l’air d’être contente d’être ici.

La Norvège c’est vraiment l’un des poids lourds de cette année. Prestation calibrée au millimètre. Quand on voit avec quelle précision le staff norvégien a visionné les images, on réalise tout le travail qu’il y a derrière. Un candidat à la victoire.

L’Albanie va surprendre. C’est bien fait et bien filmé, et finalement on accroche facilement à la chanson. Je pense que ça va se qualifier.

Bon ben la Géorgie, ici tout le monde adore sauf nous. Alors ?

La Suisse s’est améliorée. Ils bougent un peu plus et sont plus enthousiastes. Alors pourquoi pas la qualification ? Il suffit d’être dixième de cette demi. C’est faisable.

La Roumanie, alors là je dis non non et non!

Samedi soir soirée Belarus à l’euroclub. Présence d’un grand nombre de délégations dont certains sont montés sur scène. On a aussi pu voir les prestations d’artistes locaux comme la kitchissime Jenny Silver. Une chanteuse à double personnalité, qui une fois sa prestation terminée s’improvise caissière, puisqu’elle vend son CD à 50 couronnes l’exemplaire, et attention elle ne rend pas la monnaie!

Nous y étions avec les deux Stéphane, toujours à l’affut du moindre CD. Ils ont laissé trainer leurs mains près d’un carton rempli ce CDs promos du Belarus, et ont pu ensuite en échanger contre un CD de la Macédoine. Quelque soit le gagnant de cette année, Stéphane-Marc est prêt pour l’an prochain à jouer les volontaires, mais uniquement au pigeon hole. Quand à Stéphane C, si nous gagnons, il compte bien prendre en charge la direction du centre de presse.

Les français arrivent. Vincent et Jérôme, Sébastien, Valérie, Aurélie, Bogdan, Patrick et Fred. La petite colonie française commence à s’agrandir. Nous avons croisé Alex et Thomas à l’euroclub. Ils ont profité à fond du buffet et des boissons au point que pour qu’ils puissent quitter l’euroclub on a dû les faire rouler.

Le Big Five et la Suède répètent ce matin. Espagne, puis France, dont on n’arrive pas à savoir lequel des deux sera dernier. Mais bon ça ne peut que s’améliorer, donc gardons espoir. L’Allemagne ensuite, puis la Suède, le Royaume Uni et l’Italie, qui pour Ethan et Aitor devrait gagner..
Ce soir cérémonie d’ouverture. La presse n’est pas invitée, juste tolérée dehors pour la montée des marches. Sans nous.

Amandine nous a fait l’enfer…

Voilà, la première répétition française vient de s’achever.

Quatre passages relativement différents les uns des autres, dans la réalisation en tout cas. Visiblement la délégation française a envie de tester pas mal de choses et les images pourraient donc pas mal évoluer d’ici à mercredi (seconde répétition).

Le premier passage nous a ici fait assez peur, c’est vraiment pas bon du tout. Mais sur les suivants, on a commencé à voir où tout ça pouvait mener et nous sommes un peu moins dépités.

Amandine porte des talons relativement hauts et c’est le seul indice que nous avons pour l’instant sur sa tenue, sans doute en cuir, sans doute dans les tons noirs et/ou kakis.

Le fond vidéo figure des flammes (assez joli). Les lumières sont dans les tons jaunes et oranges.

Les 3 choristes sont en noir en arrière plan et ont droit a quelques gros plans. Amandine se la joue concert de rock, ca fonctionne par moment, moins à d’autres pour l’instant.

Malmö – 12 mai 2013

Programme de la septième journée

Bein on était mieux au Slagthuset…

Le centre de presse a ouvert ses portes hier.

Evidemment, il est plaisant de pouvoir être dans la salle. M’enfin on était quand même mieux à l’Euroclub… OK il nous aurait fallu un peu plus de tables, m’enfin au moins on avait de la lumière, du chauffage et Internet.

Les début au Malmö Mässan ont donc été plutôt compliqués. Pas d’ordi, problèmes d’Internet une bonne partie de la journée, très peu de lumière et pas du tout celle du jour coté espace de travail. Quant il n’y a pas une sirène qui nous hurle dans les oreilles (bon sang mais coupez ce câble !) ça ne résonne par contre pas trop. Par contre ça caille là dedans.
Pas évident non plus de suivre les répétitions sur écrans puisque les télés et vidéoprojecteurs ne sont pas synchronisés (y’a comme un échos du coup).

L’équipe de bénévoles est complètement désorganisée, l’équipe technique ne semble pas très compétente, celle de la sécurité est très lente. Tout se passe avec le sourire et dans une relative bonne humeur mais c’est pas très efficace quoi.

Non vraiment c’était mieux au Slagthuset !…

Malmö – 11 mai 2013

Programme de la sixième journée

Connaissez-vous Igor ?

Je vous parlerai de la journee de Vendredi demain, mais je ne resiste pas de vous presenter des ce soir un nouveau camarade. Il est ukrainien et s’appelle Igor. Il est sur la scene avec Zlata.

Oslo ou Bakou ?

Enfin une vraie nuit de repos de mercredi à jeudi. La première depuis notre arrivée dimanche. Et donc ce jeudi matin nous étions frais et dispos pour notre quatrième journée de répétitions à l’euroclub. Toute la « French Touch », à savoir les reporters français présents sur place pour informer tout l’hexagone sur le déroulement du concours 2013, était prête pour réaliser son dur labeur, pour cette quatrième et dernière journée du « Meet and Greed » instauré par l’UER et la production suédoise, pour la première fois cette année.
Comment se passe le « Meet and Greed » ? Et bien après leur première répétition, les artistes et leur équipe sont emmenés en bus à l’euroclub. Comme tout un chacun, ils passent les barrières de sécurité et sont accueillis à l’espace VIP. Puis ils font leur entrée à l’Euroclub, et gagnent la scène au son de leur chanson. Catarina la modératrice, leur demande alors leurs premières impressions, avant de leur demander de satisfaire à la traditionnelle séance de photos. Les artistes descendent de scène et prennent place sur des tables où sont disposés des affiches avec leur nom inscrits dessus. Les membres de la presse font la queue pour un court entretien individuel, un « Speed dating », qui ne doit pas dépasser deux minutes. Après vingt à trente minutes, les délégations sont emmenées à l’autre bout de l’euroclub pour des interviews un peu plus longues, de cinq minutes maximum. Il faut s’être préalablement inscrit. Ce n’est pas toujours l’ordre d’inscription qui fait foi, mais plutôt l’importance des médias. C’est le plus souvent le chef de délégation qui décide qui aura l’honneur de ces interviews et tous les inscrits ne pourront pas avoir leur interview.
Faisons connaissance maintenant avec cette fameuse French Touch. Il y a d’abord, venus en force, nos quatre collègues qui officient pour Eurovision-fr.net, Franck, Thomas, Nisay et David. Rigueur journalistique et discipline toute militaire caractérisent ce média. Les tâches ont été soigneusement réparties entre les quatre journalistes et attention à celui qui faillira, il risque la cour martiale. Eurovision-fr.net est un peu à l’eurovision ce que « Le Monde » est aux médias d’information. Ethan et Aitor sont accrédités pour eurovision69.com. Avec eux on est un peu plus dans la légèreté, plus proche de « Gala » ou « Voici ». La rubrique quotidienne « Aftonbladet » est particulièrement appréciée. Fabrice, Stéphane et moi officions pour le Cocoricovision et Eurofans.fr. Nous revendiquons une ligne éditoriale qui s’apparenterait à « Paris-Match », mais aussi à « Master chef », car Stéphane est un juge redoutable et redouté de tout ce qui est proposé et servi dans les soirées officielles. Je n’oublie pas Stéphane-Marc le spécialiste des produits promotionnels. La « French Touch » devrait être complète ce week-end puisque Vincent et Jérôme, de « Bonsoir Paris » sont attendus ce vendredi et que Sébastien qui est envoyé par « Toutelatele.com » devrait arriver samedi. Sachez que la colonie française à Malmö s’est agrandie ce jeudi avec l’arrivée d’Alex et Thomas, qui logent dans le même hôtel que la délégation géorgienne, et qui se sont trouvés nez à nez avec le compositeur suédois de « Waterfall », Thomas G:son, considéré comme le Ralph Siegel suédois. Paco aussi est parmi nous et a rejoint nos amis suisses Joseph et Juan.

Evoquons maintenant les quatre mousquetaires, dont nous vous avons parlé hier, les grands rivaux de Stéphane-Marc. Nous les avons rebaptisés les Dalton. Il y a Patrick et sa maman Evelien, Ron et Jacco. Ce sont des fans hollandais amateurs de photos avec artistes et de produits promotionnels. Ils repèrent les CDs promo à dix mètres à la ronde. Et ils sont efficaces. D’abord postés à l’entrée de l’euroclub, ils voient les artistes arriver et vérifient s’il n’y a pas dans la délégation quelqu’un avec un gros sac ou mieux un carton qui pourrait être rempli de quelques CDs ou d’autres produits promotionnels. Puis deux d’entre eux se placent au meilleur endroit du shooting photos pendant que les deux autres sont déjà dans la file d’attente pour le speed dating. Patrick ambitionne de faire une photo avec tous les artistes du concours, ce qu’il fait chaque année. Ensuite c’est l’occasion de récupérer les précieux objets tant convoités. Avec Fabrice, nous nous sommes inspirés de leur méthode pour pouvoir faire nos photos.

Nous aurons l’occasion de vous parler plus en détail de Catarina, notre hôtesse, dans un prochain post.
Première répétition ce jeudi matin, la Grèce. C’était bien. Ils ont fait pas mal d’essais de caméra et de lumière, et changé de fond d’écran en cours de répétition. Moi je pense vraiment que la Grèce peut surprendre cette année. Seule chanson dans ce style, elle n’est pas sans rappeler la Turquie de 2004, qui a terminé 4ème. Nous avons retrouvé à l’euroclub, deux des membres du groupe Christos et Stelios, rencontrés à Amsterdam, et toujours aussi sympathiques, ce qui n’est pas le cas d’Agathonas, alias Big Moustache, très fermé et qui semble s’ennuyer royalement.

Je n’ai pas vu la répétition israélienne, car j’étais retourné à l’appart, ayant bêtement oublié mes drapeaux ce matin. Commentaires d’Ethan : c’est plat et elle semble bien isolée sur cette scène, avec beaucoup d’hésitations. La mise en scène est à retravailler semble-t-il. Ce n’est pas l’avis du chef de délégation qui lui nous a confié être très satisfait de cette répétition, ajoutant qu’il n’avait jamais vu de première répétition aussi bonne. Donc je me garderais bien de trancher
Si vous cherchez l’horreur de cette année c’est sans doute avec l’Arménie que vous la trouverez. C’est la plus mauvaise prestation depuis le début de ces répétitions. Pas d’applaudissements dans la salle de projection ce qui est plutôt rare et surtout une chanson si mauvaise qu’on n’a qu’une envie : zapper. Il vaudrait mieux pour l’audience de notre concours préféré que cette chanson soit sortie en demi-finale. C’est semble-t-il un avis partagé ici à l’euroclub, car il n’y a pas foule ni pour les photos, ni pour les interviews.

La Hongrie est plutôt une bonne surprise. Certes ByeAlex, son guitariste et sa chroriste sont statiques et en plus, ils ont l’air de s’ennuyer, mais la chanson est toujours aussi plaisante avec en fond d’écran les images du clip. Je pense qu’avec un peu plus de conviction les hongrois peuvent se qualifier. Leur passage à l’euroclub, confirme mon impression de ce matin. ByeAlex semble absent. C’est peut-être dans sa nature, mais les hongrois sont les seuls à n’avoir pas fait d’interviews de cinq minutes.

La Norvège m’a bluffé. J’ai trouvé que c’était encore mieux qu’au Melodi Grand Prix. C’est filmé différemment et on est littéralement captivé lorsque l’on regarde. Margaret est pour moi la seconde révélation de ces répétitions, et pour le moment je vois un duel Azerbaïdjan-Norvège pour la victoire. A l’euroclub, ce fut l’effevescence, avec une des plus longues files d’attente pour le speed dating, et un nombre record d’interviews de cinq minutes. Margaret n’a pas manqué de jeter un coup d’œil sur le Cocoricovision que nous lui avons offert et qu’elle semble avoir bien apprécié.

Je sais que l’Albanie n’a pas beaucoup de supporters pour le moment. Ça risque de changer. En effet j’ai été agréablement surpris par leur performance. Bien filmée, avec une chanson énenergique, la prestation albanaise sort du lot et plutôt en bien. Ils ont été fort applaudis dans la salle de projection. Une surprise avec la qualification des albanais le 16 mai n’est pas inenvisageable. Le chef de délégation albanais, avec qui nous avons papoté au fumoir, nous a confié sa satisfaction après cette répétition. Il est réaliste sur ses chances de qualification mais il se veut confiant. Pour lui si l’Albanie veut réussir dans ce concours elle doit surprendre et envoyer autre chose que les chansons classiques qu’on y voit. Après Rona l’an passé, l’Albanie revendique encore une fois sa différence.

On passe à la Géorgie. Très applaudie dans la salle de projection. Bien chanté, avec Nodi et Sofi collés comme deux amoureux. Et pourtant je trouve ça terriblement vieillot, dans la veine des duos homme-femme qu’on a à l’eurovision depuis vingt ans. Ethan partage mon avis. Nous sommes minoritaires, car, sachez-le, la Géorgie a beaucoup plu.

Puis ce fut au tour des suisses. Difficile de se prononcer, la chanson est bien mais ils sont terriblement statiques. En même temps comment pourraient-ils faire autrement? Le papy, Emil, n’accroche pas la caméra tant que ça, mais la femme à la grosse caisse, Catarina, oui et Jonas le guitariste aussi. J’aimerais beaucoup que ça passe en final mais je pense que ce n’est pas gagné, surtout vue la concurrence dans cette demi-finale. Mais ça me ferait extrêmement plaisir, tant ces suisses sont gentils.

La journée s’est finie avec la Roumanie. La prestation (que je n’ai pas vue) a fait franchement sourire la salle de projection. Il y a chez le chanteur roumain Cézar un côté diva totalement assumé. La Roumanie c’est simple, soit on adore soit on déteste et je suis dans cette catégorie. Mais ça peut faire son effet et la qualification roumaine ne fait aucun doute pour beaucoup de commentateurs.

Pour Stéphane-Marc la première partie de la journée a été terrible. Aucun CD promo en vue. De désespoir il était prêt à partir de l’euroclub pour racheter un 45 tours de collection (disque en plastique rond et noir avec un gros trou au milieu, qui permettait d’écouter de la musique pour ceux qui n’ont pas connue la grande époque du vinyle). Heureusement la seconde partie de la journée a rendu le sourire à Stéphane-Marc. Pas moins de trois CDs promo dans sa besace. Sacré Stéphane-Marc! Il est un peu à l’eurovision avec ses CDs ce que l’écureuil Scrat est à « L’âge de glace » avec ses noisettes.

Nous avons eu juste le temps de faire un aller-retour à notre appart pour poser nos affaires. En effet ce soir nous étions invités à la soirée de Saint-Marin. Le buffet était copieux et plutôt bon. Pour Ethan c’était carrément le meilleur repas que nous avons fait depuis notre arrivée. Nous avons croisé la délégation belge avec Roberto Bellarosa et Katia Mahieux de Sony Music Belgique, et nous avons discuté avec eux. Alors on vous le dit tout de suite, on les adore. Et on souhaite vraiment que nos amis belges passent en finale et on y croit. Après tout, les eurofans français les ont qualifiés pour leur finale. Alors si vous vous trouvez dans l’un des dix-neuf pays qui votent ce mardi, envoyez des SMS pour soutenir Roberto. La délégation israelienne était là aussi. Nous n’avons pas pu rester car je devais officier comme DJ à l’Eurofan café. Ethan et Aitor sont restés à l’euroclub et Fabrice et moi avons rejoint l’eurocafé. Ce fut une soirée en deux temps, avec d’abord beaucoup d’eurofans, qui se sont éclaté, et ça fait plaisir, puis les eurofans sont partis et je me suis retrouvé avec un public très suédois et peu amateur d’eurovision. Quand le peu d’eurofans qui étaient restés me demandaient un morceau d’eurovision ça faisait fuir nos suédois et seul une chanson du melodifestivalen pouvaient les faire revenir. Voici comment on se retrouve à passer trois à quatre fois en une soirée « Euphoria » ou « You ». J’avoue que cette soirée à l’eurofan café tombait mal, car tout le monde était à l’euroclub pour la soirée san-marinaise. Si Quentin, David et Franck sont venus me soutenir, si Alex et Thomas sont restés presque toute la soirée, j’ai été traitreusement lâché par Ethan, Aitor et Stéphane qui n’ont pas daigné venir à l’eurofan café. Il faudra au moins qu’ils le justifient d’une indigestion ou d’un coma éthylique pour que je leur pardonne! Et pour Stéphane et Stéphane-Marc c’est bien fait car à l’eurofan café Zlata, l’ukrainienne, offrait en personne des CDs promos avec photos dédicacée.

A trois heures pile poil le type de la sécurité m’a demandé de couper et il n’avait pas l’air de rigoler. En même temps on ne comptait pas s’attarder, et c’est bien fatigués que nous sommes rentrés tranquillement à pied à notre appart, où Aitor et Ethan étaient déjà couchés. C’est quoi ce bins ? Nos deux colocs couchés à trois heures du mat seulement ? On rêve!!!

Malmö – 10 mai 2013

Programme de la cinquième journée

Margaret is the best

Suite et fin des répétitions techniques de la seconde demi-finale…

Evidemment tout le monde ici avait le regard tourné vers la Norvège (moi aussi) mais c’est la Géorgie qui a finalement impressionné le Slaghuset (moi non).

Mais soyons organisés et commençons par le commencement avec la Grèce. Comme attendu c’est un joyeux foutoir. moins festif qu’on pouvait l’imaginer ou le souhaiter. Mais cette première répétition reste assez convaincante et si vous ratiez la demi-finale, vous aurez a priori l’occasion de réentendre Alcohol is free samedi…

Moran Mazor pour Israël, ses seins et ses lunettes, m’ont évidemment plu. J’ai cependant trouvé la prestation un peu en dessous de celle que l’on connaît de la finale nationale. Moran m’a semblé un peu moins naturelle et perdue dans cet espace plus vaste.

Gor Sujyan et les Dorians font, pour l’Arménie, du mieux qu’il peuvent avec cette chanson qui semble même ennuyer les musiciens. Sans avoir rien d’extraordinaire, la prestation rend plutôt bien à l’écran, pour peu qu’on coupe le son.

ByeAlex offre à la Hongrie un joli morceaux. Beaucoup trouvent ici que leur première répétition manquait de relief, moi je confesse avoir été charmé. Evidemment il faut encore un peu travailler, mais l’univers fonctionne. Par contre je me permets de très vivement déconseiller à Alex le jean slim.

Et la Norvège est arrivée. Les avis sur cette première répétition de Margaret sont mitigés il faut le dire, moi je suis enthousiaste. Je lui suis encore plus après avoir vu la tête du batteur ! En tout cas, que le centre de presse ait ou non apprécié la répétition, la file d’attente pour les interviews express fut la plus longue de la semaine. Go Margaret go ! On veut pas aller à Bakou !

L’Albanie… Non je n’aime toujours pas cette chanson, mais il faut reconnaître qu’elle reste en tête. La prestation est très efficace sur écran, avec un de plus beaux set lumières que nous ayons vu jusqu’à présent. Bref, l’Albanie que je voyais (comme beaucoup) rester en demi-finale, devrait obtenir un ticket pour le samedi.

D’autres parleront mieux que moi de la Géorgie puisqu’elle a déclenché ici un enthousiasme que je ne comprend pas. C’est vraiment trop daté pour mes oreilles.

Les fans français attendent traditionnellement beaucoup de la Suisse. Ils risquent d’être déçus. Visiblement, Takasa n’a pas du tout préparé sa venue. Les images sont plates. Le fond vidéo ressemble à de la tôle rouillée (ça moi j’aime assez), les 6 membres du groupe sont alignés face public sans savoir quoi faire et Jonas n’est pas assez souvent dans le champ. Bref c’est pas bon…

La Roumanie est venue réveiller le centre de presse que la répétition suisse avait assoupi. Un grand moment de rigolade. Robe à paillettes sur torse poilu, monte charge, danseuse avec fesse (au singulier oui) à l’air (nous espérons quand même que ce ne soit pas la tenue de scène), confettis, flammes et fumée. La totale quoi, un brin freaky…

Open bar saint-marinais ce soir, on aura bien besoin de ça pour se remettre !

Jeudi 9 mai : Mon dernier jour à tirer à l’Euroclub !

Dernière journée à tirer dans le mini-centre de presse de l’Euroclub. C’est pas trop tôt ! Enfin, on verra demain si c’est mieux au « vrai » centre de presse, où il faudra suivre une demi-finale d’une traite de 12h00 à 22h30.

En attendant, voici ce que je peux dire de cette journée qui s’achèvera en apothéose par la soirée san marinaise à l’Euroclub.

 
 
 
Grèce
La Grèce rend un hommage appuyé à Roland Moreno et sa théorie du bordel organisé. La gratuité de l’alcool doit renforcer l’aspect bordélique de la présentation. Ça bouge beaucoup, sauf le sinistre monsieur à moustache qui conclut la prestation en se la frisant comme sur le vidéo-clip et en ajoutant un « Yamas » aux paroles. En milieu de prestation, les courbes des instruments sont soulignées d’un liseré lumineux. Pas d’effet pyrotechniques.

 
 
 
Israël
Quelques modifications esthétiques notables depuis la finale israélienne : La paire de lunette a été allégée et occupe moins l’espace de son visage ; Également plus de bagouse sur les mains et une traine a été ajoutée à la robe noire aux liserés blancs paillettes, ce qui me semble avoir pour effet de renforcer ses formes postérieures. En revanche, aucun changement sur la profondeur du balcon, où comme disait mon père, il y a toujours autant de monde. Les plans sont un peu plus larges qu’à la sélection israélienne, avec des tons bleus nuits. Un très beau rendu avec une voix irréprochable qui fait honneur à l’Eurovision.

Arménie
Sans doute la plus mauvaise chanson que l’Arménie a proposé à l’Eurovision. Une téléphonite aiguë de la diaspora ne devrait pas suffire à qualifier la chanson. Attention, c’est bien bien joli de vouloir sauver la planète, il faudrait voir à ce que ne soit pas le public qui se sauvent ! Farouk le premier, visiblement passablement outré…

 
 
 
Hongrie
C’était beau avant, et ça le reste. Peut-être un peu statique, mais c’est la chanson qui veut ça. Les couleurs dominantes des lumières sont le jaune et le vert, le tout rehaussé par le vidéo-clip en fond d’écran. Peut-être faudrait-il rapprocher la choriste du chanteur ? Mais seule la choriste semble y croire, quand le guitariste et le chanteur à casquette ont l’air de s’en foutre. C’est dommage !

Norvège
C’est propre, c’est beau, c’est efficace, c’est norvégien ! La chanteuse n’avait pas besoin de réapprendre un nouveau plan caméra. Il n’y a eu que peu de modifications depuis la finale norvégienne. Gros applaudissements dans la salle de projection. Ca y est, les esprits ont déjà oublié Bakou et pensent à Oslo pour l’an prochain. La donna est mobile… La combinaison de la chanteuse a été légèrement retouchée, pour le meilleur en haut, et pour le moins bien en bas avec une fente – là où il faut comme disait Olivier Mine – qui découvrent les gambettes, mais aussi une partie des cuisses de la bombe norvégienne. Par contre, les chaussures, c’est du Scholle de grand-mère… Des semelles compensées pas très heureuses. Le fond bleu et blanc, avec des effets électriques donnent une belle ambiance au tableau, en parfait accord avec la chanson.

Albanie
Le clavier et le batteur sont en hauteur, le guitariste/chanteur fait son solo sur le promontoire avancé de la scène. Après, ça braille sur des lumières jaunes sur fond d’écran rouge. D’aucuns pensent que ça peut se qualifier. Les goûts et les couleurs…. Le plan sur les ratitiches du chanteur braillant a rappelé Alien à Aitor. Freacky ! Quelques effets pyrotechniques sur la fin de la chanson avec du feu sortant de la guitare et des feux sortant au rythme du batteur.

Géorgie
Après Krista en robe de mariée, maintenant nous avons le couple géorgien sapés pour leur mariage. La robe de la dame, ornée d’un bandeau bleu ciel (comme sur le drapeau san marinais), est très ventillée. Cette chanson est un long cri, mais allez savoir pourquoi quand le cri se prolonge en changeant de tonalité, cela provoque des applaudissements dans la salle de projection. De toute évidence, tout le monde n’a pas la même chose entre les 2 oreilles…

Suisse
Je crois qu’il s’agit de la déception du jour. Les 6 interprètes sont alignées face à la scène, et donc la caméra fait souvent des travellings de droite à gauche et inversement. La fille et le plus jeune garçon sont mis en avant, et il la serre contre lui à un moment. Mais le moment le moins agréable, c’est quand la fille chante… On ne retrouve hélas pas l’entrain du vidéo-clip.

Roumanie
Là, il s’agit du fou rire du jour ! Le commentateur de la VRT m’a même dit que c’est à cause de chansons/shows comme celui-ci que les gens n‘aiment pas l’Eurovision. Bon comment vous décrire le truc. Le chanteur, triple couché de fond de teint, est habillé de noir avec une tunique dont la large échancrure laisse voir son torse et son ventre rehaussés de poils, eux même surmontés d’une large croix accrochée à un collier dont la finesse de la chaîne est à la hauteur de l’esthétique de la chanson. Au fur et à mesure des vocalises, le chanteur s’élève grâce à un promontoire caché sous sa tunique, qui se rallonge donc progressivement. Parallèlement, 3 danseurs jaillissent sous un large voile rouge, partant du pied du chanteur. Ca joue avec le voile et tantôt ça danse sans, mais surtout sans aucun lien avec la chanson ou le chanteur. Au fond, des espèces de capotes géantes déroulées de couleur rouge. Quelques effets pyrotechniques très légers au regard de la lourdeur de la chanson. Aitor s’est exclamé : « Le roumain, c’est Dracula, c’est sûr ! ». Au moins, il y a du roumain dans le numéro. Pas comme chez certains de l’extrême est de l’Europe…

 
A demain pour un retour sur la soirée san marinaise.

de la gastronomie suédoise…

C’est toujours pareil, pendant le concours, on se nourrit avant tout de sandwichs.

Pour changer nous avons tenté hier soir le bar restaurant avec carte en suédois (nous sommes en plus tombés sur la seule serveuse de Suède ne parlant pas un mot d’anglais).

Rien d’extraordinaire avec notre plat de résistance (si ce n’est son prix). Le dessert par contre est la chose la plus surprenante qu’il m’ait été donné de manger en dessert. Car c’était bien vendu comme un dessert (un gentil serveur – grand et blond – nous a entre temps trouvé une carte en anglais).

Camembert pané, persil frit, glace à la vanille, crakers et confiture…

Bein c’était très bon en fait !

Mercredi 8 mai : Je marche au diésel

Petit résumé express d’une journée où je fus d’une humeur inégale…

Lettonie : Ce fut conforme à la sélection, un poil bordélique sur scène

San Marin : Ma déception de la journée. Valentina n’était pas dans le coup, la voix pas très assurée, et manifestement stressée. La chorégraphie est finalement somme toute simple, partant d’un accroupi avec sa boule de lumière façon cocon, pour finir debout dans le vent, d’abord avec un voile rouge sur noir, avent que les 2 danseuses, que l’on n’avait pas remarqué jusque là, lui retire le voile noir et que Valentina éclate en rouge au gré du vent et des mouvements de bras vus dans le vidéo-clip.
J’ai brièvement interviewé Valentina pendant le « Meet & Greet ». Je n’ai finalement pas trop perdu mon italien. je vous en dirai plus ultérieurement.

ARY de Macédoine : Bon, il sont passés en anglais pour finir sur la fin en macédonien. Il semble que ce changement ait été décidé la veille. Mais cela a-t-il été fait dans les formes (Cf. art. 1.2.2.f du règlement)? Combien cela va-t-il couter à la MRT?

Azerbaïdjan : Il faut bien reconnaitre une grande créativité à l’équipe azérie (Mais au fait, combien d’Azéri dans cette équipe ?) et un rendu très réussi. L’Azerbaïdjan est sans doute le pays qui sait le mieux vendre ses chansons, qu’elles qu’en soient ses qualités intrinsèques… Vous l’aurez peut-être compris, je ne fais pas parti de la Faridomania qui a frappé l’Euroclub. Au risque de passer pour un rabat-joie, n’oublions pas que les belles chorégraphies milimétrées venant de l’est sont rarement gagnantes (Bélarus 2007, Ukraine 2008…). Pour les photos de Farid, je vous renvoie vers ses aficionados, nombreux à écrire ici.

Finlande : Voilà pour moi la chanson du jour ! Krista s’est bien préparée pour la scène, elle connait tous ses mouvements pour la caméra. Ambiance survoltée avec en fond d’écran Las Végas. En note finale, Krista roule un patin à l’une de ses choristes. La Finlande pourra-t-elle faire en 2013, ce qui a été refusé à la Russie en 2002 (Tatu) sous des explications de « spectacle familial » par l’UER à l’époque. Mais que fait Christine Boutin ???

Malte : C’est frais, c’est mimi, et ça finit en groupe sur un banc. Qu’en dire de plus?

Bulgarie : J’ai zappé la projection. Il parait qu’il y a une histoire de masque à la fin.

Islande : Egalement zappé, le diesel cale. Juste quelques photos.

Promis, demain je mets du super!

Malmö – 9 mai 2013

Programme de la quatrième journée

Et si on retournait à Bakou en 2014 ?

Hier soir c’était donc ma première soirée en tant que DJ à l’euroclub. Je pense avoir été à la hauteur. Pas autant de monde que je l’avais espéré (on sent que le gros des eurofans n’est pas encore arrivé à Malmö), mais heureusement la french touch, à savoir les français présents sur place, m’a bien soutenu. Et puis ce fut un vrai plaisir d’avoir fait danser les délégations hollandaises (sans Anouk), monténégrines et slovène (avec un bisou de Hannah en prime). Même le fameux danseur slovène Matic a dansé.

On a terminé à plus de trois heures du mat et le temps de rentrer, et de dormir un peu, vous imaginez que nous n’étions pas très frais ce matin pour ce troisième jour de répétitions.

Je suis arrivé un peu tard pour assister à la répétition des lettons PeR, mais à ce qu’on m’a dit c’est en gros la même chose qu’à la sélection lettone. Les PeR sont visiblement très content d’être ici. A l’Euroclub ils nous ont gratifiés d’une séance de beatbox tout à fait intéressante juste avant le shooting photos. Ils veulent par leur participation faire bouger l’eurovision et aussi casser les votes de complaisance entre pays voisins. PeR c’est pour les trois prénoms, Peter Edmond et Ralph à l’origine du groupe (Peter a quitté le groupe, restent Ralph et Edmond). Le blond, Ralph, quand il a su que j’étais français a absolument voulu me dire quelques mots dans la langue de Molière. C’est d’ailleurs une habitude quand un artiste est interviewé par nous qu’il nous débite ses souvenirs de cours de français du lycée. Un peu comme si Alain Fontan en croisant Bonnie Tyler lui disait « My taylor is rich ». Ce qui m’a étonné c’est qu’ils connaissent quelques chansons récentes en français comme le fameux « Alors on danse » de Stromae, dont ils m’ont chanté le couplet.

Nous sommes arrivés à l’Euroclub pour la prestation de Valentina. En trois temps. Premier temps, Valentina est allongée sur la scène tenant la boule lumineuse qu’on voit dans le clip. Deux danseuses sont derrière elle dans la même position. Second temps Valentina et ses choristes se relèvent. Troisième temps quand la chanson part sur un rythme plus rapide les deux danseuses ôtent à Valentina le voile noir qui la recouvre et Valentina apparait dans une robe rose rouge du plus bel effet. La répétition n’a pas convaincu et Valentina l’a reconnu à la conférence de presse. Il faut retravailler tout ceci. Valentina nous est apparue très émue et fatiguée, sans doute consciente qu’il va falloir faire des efforts car la qualification n’est pas du tout assurée.

Passons à la Macédoine. J’avoue ne pas avoir reconnu tout de suite la chanson chantée en partie en anglais. Et cette prestation confirme ce que j’avais déjà remarqué. Lozano, perdu sur le bord devant la scène, est transparent et dès qu’Esma apparaît on l’oublie. A voir si ce sera suffisant pour se qualifier. J’en doute. Mais avec Esma sait-on jamais.

Après avoir vu la prestation azérie je me suis exclamé « Bakou 2014 ! ». Les azéris on remarquablement préparé leur prestation. Au début Farid est sur un cube transparent à l’intérieur duquel il y a un danseur. Puis Farid glisse sur le côté et tous les deux évoluent en parfaite symétrie, comme un effet de miroir. Puis quand Farid s’avance sur le devant de la scène apparait une danseuse avec une longue traine rouge. Bref, on est captivé. A peine arrivé à l’Euroclub, ce fut la cohue autour de Farid. Je ne suis pas le seul à voir en Farid un favori pour la victoire semble-t-il car il a été extrêmement demandé.

Puis ce fut le tour de Krista. Là encore un superbe travail. Tout est calibré au millimètre dans cette prestation et Krista est hyper photogénique. Elle accroche la caméra. La choré est très réussie et le visuel est superbe. Le tout se termine par un bisou saphique avec une de ses choristes. J’imagine que ça a un rapport avec l’instauration du mariage gay qui est actuellement discutée en Finlande A l’arrivée de l’équipe finlandaise ce fut un remue-ménage à l’Euroclub. C’est sûr Krista et ses danseuses ne passent pas inaperçues. Elles savent faire le show. Et que ça crie, et que ça sautille dans tous les sens, et qu’on agite les drapeaux finlandais. Bousculades pour pouvoir les approcher, mais on a pu faire la photo pour Aitor, qui fut le seul à soutenir Krista lors des sélections, et qui était trop timide pour lui dire quelques mots. Krista nous a avoué que le thème de sa chanson lui avait été soufflé par sa situation personnelle puisque c’est elle qui a demandé à son petit ami de l’épouser. On a hâte de faire la connaissance du petit copain qui doit arriver dans les prochains jours. Je pense qu’on devrait retrouver Krista en finale, alors qu’Ethan prédit son élimination.

Je suis un fan du maltais Gianluca. J’ai trouvé sa prestation tout à fait honorable, mais autour de mois les gens sont plutôt sceptiques et doutent de ses chances de qualification. Mais je veux qu’il se qualifie moi ! Je lui ai parlé un peu (on se connait car je l’avais interviewé à Amsterdam) et je lui ai souhaité bonne chance. Peter, son attaché de presse, m’a confié qu’il est satisfait de cette première répétition mais qu’il y a encore des petites choses à améliorer notamment au niveau de la gestuelle et des éclairages.

J’ai à peine regardé la prestation bulgare, et comme j’avais déjà vu ça à Amsterdam, j’en pense rien de plus, mais ça passe bien à l’écran. Elitsa et Stoyan semblaient émus de revenir à l’eurovision. L’enjeu est d’importance. Il s’agit de décrocher la seconde qualification de la Bulgarie pour la finale.

L’Islande c’est plutôt joli avec un très beau visuel d’un village nordique au bord de la mer. Mais bon la chanson ça fait quand même un peu vieillot. A l’Euroclub, les islandais ont repris leur chanson dans une version unplogged. Un regret : na pas avoir présenté à Eytor l’islandais notre Aitor à nous, mais trop timide ce dernier n’a pas voulu.

Niveau CD Stéphane-Marc n’a rien pu dégoter. Alors pour se consoler il a trouvé en ville un 45t des plus rares. Il faut dire que Stéphane-Marc est surclassé cette année par les quatre mousquetaires, un groupe de hollandais, qui repère les CDs promo à des kilomètres à la ronde, pour les attraper au nez et à la barbe de notre pauvre Stéphane-Marc. Mais rira bien qui rira le dernier. Et une chance pour nos hollandais qu’il n’y ait pas de magasins d’armes sur Malmö car ils passeraient un très mauvais quart d’heure.
Nous étions bien fatigués et surtout affamés, car les sandwichs de l’Euroclub sont très insuffisants pour calmer notre faim. Et c’est dans un restau typique suédois que nous avons dîné avant de rentrer pour une soirée tranquille dans notre appart cette fois.

Jour 3 : It’s all about Farid

Troisième journée de répétitions techniques, c’est l’Azerbaïdjan qui déclenche l’enthousiasme. Et c’est vrai que Farid a éclipsé tous les autres. Il n’empêche que je vais vous infliger ici, un petit passage en revue de la journée.

Journée qui a débuté avec la Lettonie. Moi je dormais… enfin non j’ai réveillé mais pas encore éveillé. Je ne peux donc pas dire grand chose sur eux, si ce n’est que leur tenue devrait plaire à Alain Fontan…

C’est Saint-Marin qui est ensuite monté sur la scène du Malmö Arena. Bon je sais que Valentina vous (nous) plait à tous, elle a d’ailleurs eu les 10 points du vote OGAE France, m’enfin ca va quand même être difficile pour elle d’accéder à la finale. La prestation tente de s’approcher de la vidéo de previews. Un brin trop sérieux et emprunté à mon goût.

Esma & Lozano ont « fait le job » pour l’ARY Macédoine. Une répétition sans trop d’intérêt malgré la sympathie que peut attirer ici Esma. Esma qui s’appuie d’ailleurs beaucoup sur les choristes pour ses passages solo… Quant à la chanson, elle est interprétée en 2 langues, anglais et macédonien (un dérivé du bulgare me précise Stéphane).

Puis il est arrivé… Farid… Il s’est passé un truc ici… La prestation est redoutable. Un danseur coincé dans une boite en plexi pas bien grande (de la taille de Farid, c’est dire si elle est petite…) joue l’ombre du chanteur alors qu’une grande blonde déroule sa traine sur le caltwalk pour le rejoindre sur la scène principale. C’est vraiment très beau à l’écran. Alors que peu de gens je pense, auraient parié sur l’Azerbaïdjan jusqu’à ce matin, ici tout le monde le voit désormais comme un potentiel gagnant. Mais je veux pas aller à Bakou moi !!

L’après-midi a débuté en grandes pompes avec la Finlande. Une performance sur le ton de celle de la finale nationale, très enlevée, un brin vulgaire. Tout c’qu’on aime quoi… Les danseurs se transforment en demoiselles d’honneur et Krista fini par embrasser une de ses choristes. Les eurofans vont adorer, est-ce que ce sera suffisant pour la mener en finale ?…

La suite fut moins passionnante… Malte propose une sorte de country festive assez sympathique mais Gianluca a encore besoin de travailler. Comme beaucoup d’autres, il a du mal à trouver la caméra et la réalisation est loin d’être au point.

La Bulgarie a suivie. Ceux qui aiment les tambours seront ravis, ils auront en plus droit aux baguettes lumineuses, aux costumes folkloriques et à un « homme fantôme » qui finit par coiffer un immense masque à plumes. Perso, c’est pas ma tasse de thé.

Et enfin (oui au bout de 3 jours on commence déjà à dire « enfin » quand ça se termine) l’Islande a clos le bal. Une prestation toute simple et sobre sur un très beau fond d’écran figurant un village de nuit. C’est bien servi mais reste assez ennuyeux.

A demain donc pour les derniers demi-finalistes…

Pour DJ Farouk : This is the night !

Bon ben pour la version courte : Le Farouk, il assure ! On a woki nos popos jusqu’à 3h15; ça nous a changé de l’ambiance morose de l’Euroclub dans la journée.

En version plus longue :
– Nous ne savons toujours pas précisément ce qu’est l’happy hour à l’Euroclub. Les prix changent aussi vite que la bourse, sans que comme à la bourse quelqu’un y comprenne quelque chose.
– J’ai retrouvé pas mal de fans vu la veille à l’Eurocafé. L’Euroclub commence à se remplir.
– Présence des Slovènes, chanteuse et danseurs réunis. Pour en savoir plus, allez au rayon potins d’eurovision69.com. Présence également de délégués serbe et monténégrin. DJ Farouk a fait une très longue série de chansons des ex-yougoslave. Il était étonnant de voir que de nombreuses chansons d’il y a une dizaine d’année étaient en fait des chansons « d’enfance » des très jeunes danseurs slovènes. Et oui, ça ne nous rajeunit pas !
– Je n’avais pas trop bu, j’ai vu passer une mariée finlandaise.

En conclusion, je dirais qu’il est rassurant qu’en dépit des changements sur l’organisation de nos premières journées, la tradition des nuits à l’Euroclub se maintienne !

Très petite nuit en perspective, car la san marinaise commence très tôt mercredi matin.
Allez, zou au lit!

DJ Farouk is in the place

Hier soir, première vraie soirée à l’euroclub avec des gens qui dansent (autres que les 5 français présents) et des délégations qui font une apparition. Bon ça débute petitement c’est vrai, y’avait pas foule mais quand même un peu de monde jusqu’à la fermeture, dont Matić. Le reste de la délégation slovène était là également, mais, bizarrement, je leur ai moins prêté attention… Nous avons également vu la chanteuse Monténégrine et son attachée de presse (qui est visiblement de toutes les soirées).

La bière n’est pas donnée et l’Happy Hour ne dure qu’1/2 heure (tout du moins c’est ce que nous avons compris…). Mais l’espace est très agréable.

Le vrai plus de la soirée était évidemment le DJ ! C’est notre Farouk à nous qui était aux platines. Bein c’était super !…

Mardi 7 mai : j’ai sèché les répètes !

Ce mardi 7 mai est à marquer d’une pierre blanche : Pour la première fois depuis qu’il m’est donné d’assister au concours de l’intérieur (ça remonte à 2002), j’ai séché les répètes ! Comme disait ce cher Charles A.: Chérie, tu te laisses aller… Il faut dire que l’ambiance est morose au mini-centre de presse. Ce doit être mon grand age, je ne suis plus réceptif au changement.

Après un petit déjeuner sur le balcon de mon appartement, j’ai préféré profiter de la ville et me balader en ce matin ensoleillé. En vrac quelques photos. Vous verrez que les papillons de l’Eurovision vont jusqu’à se nicher sur les statues.

Une petite pause sucrée pour se remonter le moral, et hop je retourne à l’Euroclub, profiter de ce qu’il reste de cette journée de répétition.
Vu mon heure d’arrivée, je n’ai vu que la fin de la répète du lituanien et celle du trio serbe entièrement.
Bon, que peut-on dire du lituanien sans rentrer dans des commentaires capilotractés, enfin plus précisément sourcilotractés ? Pas grand chose, j’aime bien, mais sans plus. Le chef de délégation lituanien a toujours cette ressemblance avec un membre éminent d’Eurofans.
Le trio serbe a suscité bien davantage de réactions par le bon goût de leurs tenues. Je vous renvoie vers eurovision.tv pour les photos de leur prestation scénique.
Coté « Meet & Greet » (en français, les non conférences de presse), il n’y a vraiment rien à dire, puisque que lorsque l’on demande aux artistes s’ils ont quelque chose à dire à la presse, la réponse est en général « non »… Donc à défaut de mots, voici quelques photos.

Ce soir DJ Farouk est aux manettes de l’Euroclub. Cela devrait me sortir de ma torpeur.

Un mardi bien rempli

Seconde journée des répétitions. Arrivés peu avant dix heures, nous avons eu la bonne surprise de découvrir que la salle de visionnage avait été changée. Plus grande et plus facilement accessible. Bref on n’a qu’à se laisser tomber dans un fauteuil douillet, écouter et regarder.

Le principe de ces premières répétitions est finalement pas mal. Avec la première répétition sur écran, on voit l’effet des prestations sur écran. Ensuite le principe du shooting photos, puis du speed dating (2min avec artiste pour questions et/ou photos) suivi de quelques interviews un peu plus longues (5min) est finalement bien. Mais attention pour le speed dating à ne pas dépasser les deux minutes fatidiques. On est chronométré et impitoyablement coupés sinon. On se sent bien et comme dit Aitor on a l’impression qu’on est là depuis une semaine.

Catarina notre hôtesse est pro. Avant chaque shooting photos c’est le même rituel. Les artistes montent sur scène et font la bise à Catarina qui enchaîne sur quelques questions sur les impressions des premières répétitions et l’inévitable question sur comment ils se sentent à Malmö. Personnellement je n’aime pas tellement cette ville, c’est triste, gris et les gens tirent une tronche à faire passer un parisien pour l’être le plu enjoué de la terre. Et en plus ils ne sont pas très aimables.

Les deux Stéphane n’ont pas pour le moment fait provision d’un grand nombre de disques. Visiblement les produits promotionnels de l’édition 2013 sont réduits et pour les CDs en édition très limités. Stéphane-Marc a pris en grippe un groupe de quatre hollandais qui sont les premiers à se jeter sur le peu de CDs qui sont distribués et qui, crime de lèse majesté, osent même lui arracher le précieux objet des mains.

Le Monténégro était la chanson idéale pour ceux qui n’étaient pas bien réveillés. Et le visuel vaut le détour. Au milieu d’un nuage de fumée blanche apparaissent nos deux rappeurs déguisés … es cosmonautes!!! Puis de dessous la scène émerge la chanteuse dans une tenue de cuir avec ailes en plastique dans le dos. Idéal pour passer au petit journal de Canal +. Le débat est lancé qu’est-ce qui est le plus ridicule: les cosmonautes monténégrins ou le géant ukrainien ? Il n’empêche que j’aime beaucoup cette chanson complètement décalée et que je souhaite sa qualification en finale. Les deux rappeurs sont très bons et la chanteuse excellente. Aucune fausse note. Au cours du speed dating j’ai appris que les Who See sont amateurs de rap français (IAM, NTM). Et à la question de savoir pourquoi ils faisaient l’eurovision ils ont répondu avec humour que c’était pour remporter le concours, gagner beaucoup d’argent et s’acheter de grosses voitures et de beaux apparts.

La bonne surprise de la matinée c’est la Belgique. Roberto Bellarosa a été parfait. Trois choristes et deux danseuses en robe noire très courte l’accompagnent. Les paroles de la chanson défilent sur un écran bleu dans le fond de la scène. Je trouve que le live donne de l’envergure à ce titre. Je me dis que la qualification est à portée de main pour nos amis belges et je le souhaite sincèrement car il le mérite. Nous l’avons interviewé et je vous confirme que ce garçon est adorable. Mention spéciale pour le finlandais Jukka Immonen qui a réarrangé la chanson.

Pas convaincu par le Belarus. C’est classique, vu et revu. Elle est filmée bizarrement au point qu’on à l’impression qu’elle a un double menton. L’un des danseurs est à classer dans la catégorie des bogoss de cette année. Ethan vous dira s’il peut détrôner Matic.

Pour la Moldavie rien à dire. C’est en gros identique à la prestation à la sélection moldave en mars dernier, à ceci près qu’à la fin de la chanson Aliona est lentement surélevée. Il y a toujours les effets de couleur sur sa robe, comme l’azérie de l’an passé. Pasha était la star de l’équipe moldave et visiblement il est le petit copain de la chef de délégation. J’ai papoté avec lui et il m’a confié qu’il ambitionne pour la Moldavie un meilleur classement que celui de l’an passé. Quant aux danseurs, qu’on voit très mal à l’écran, sachez qu’ils forment un groupe de danse de hip-hop qui se produit beaucoup en Moldavie et dans les pays voisins. Avec le Monténégro, le hip-hop est là en force cette année.

Je n’ai pas vu la répétition irlandaise. Ce sont surtout les danseurs de Ryan qui ont fait sensation à l’Euroclub. Est-ce pour leurs tambours ? Est-ce pour leurs tatouages ? D’ailleurs ces tatouages, vrais ou faux ? A vous de juger.

Pour la chypriote je n’ai qu’un seul mot: vieillot. Vieille chanteuse avec une vieille chanson. Je pense qu’elle finira dernière vue que la Grèce n’est pas dans cette demi. Il n’empêche qu’elle est quand même très sympa, nous gratifiant d’un « Je ne sais rien » prononcé en français sans accent. Elle connait Paris et comme toute femme élégante elle adore notre capitale.

Le lituanien continue de relever ses sourcils et c’est énervant. Mais il est souriant et c’est déjà ça. Et il peut raisonnablement espérer sa qualification en finale.

Eclats de rire dans la salle au moment de la première répétition serbe. Ethan en est resté sans voix. Le créateur des costumes devrait être lapidé en place publique c’est sûr. En tout cas c’est un passage obligé au petit journal de Canal +. En fait je ne sais pas si ces trucs colorés peuvent être appelés des tenues. Niveau mise en scène c’est l’histoire de la chanson: une fille est amoureuse d’un garçon, mais ses deux copines tentent de la dissuader de rompre car le garçon n’est pas sérieux. A l’Euroclub elles sont arrivées aux couleurs du drapeau serbe, ou du drapeau français, tout dépend de l’ordre dans lequel elles se placent.

Fin de la journée. Ce soir c’est l’Euroclub et je suis aux platines. Stress…

Malmö – 8 mai 2013

Programme de la troisième journée

Bon bein la première demi, c’est fait !

Comme promis, petit debrief de l’après-midi…

Avant de commencer le passage en revue, je tiens à dire ici que c’est un journée globalement moins intéressante qu’hier. Le Belge, je vous l’ai dit ce matin, fut une agréable surprise c’est vrai, m’enfin dans l’ensemble c’était quand même pas d’un niveau époustouflant.

Bref…

L’après-midi a commencé par l’Irlande. Ryan (tout du moins l’équipe qui l’entoure) a eu la bonne idée de déshabiller un peu les danseurs. Ca ne gâche rien. Ils n’ont rien d’extraordinaire mais ca rend pas mal à l’écran. Le problème principal tient pour moi aux lumières, qui ne réussissent pas à donner aux images, le minimum de dynamisme dont la chanson a besoin. Bien mais peut (doit) s’améliorer quoi…

C’est Despina pour Chypre qui a pris la suite. La chanson est ennuyeuse (pour rester correct) mais sa robe est vraiment magnifique. Complètement transparente mais/et très belle.

Le Lituanien Andrius s’est tondu les sourcils (Stéphane m’a confirmé ce détail important) mais en joue toujours autant. Du coup bein il a l’air un peu taré moi je trouve. C’est dommage parce que la chanson est super et ce qu’ils en ont fait est plutôt réussi – en gros la même chose que sur la vidéo des previews, dans un plus bel espace forcément.

Et enfin, les Serbes ont dévoilé leurs incroyables tenues. Le public présent (enfin par écran interposé donc) oscillait entre la franche rigolade et le regard interloqué. Moi j’adore !… M’enfin la finale n’est pas acquise hein…

Bon voilà, c’est tout pour aujourd’hui, je dois aller me faire beau, ce soir Farouk mixe à l’Euroclub !…

Y avait (un peu) plus de monde à l’Eurocafé

Après une journée bien rempli et un dinner (un bien grand mot pour des nouilles au bœuf en sauce, arosé d’un Graves 2009 excellent suivi d’un Saint Emilion grand cru 2006 tout aussi bien) préparé le chef-adjoint de la délégation macédonienne, nous sommes partis à l’Eurocafé.

A noter que l’accès à l’Eurocafé se fait pour le moment par la Friisgatan et non par l’entrée principale située sur l’Amiralsgatan.
L’Eurocafé se trouve au milieu du Folkets park et ressemble à une mosquée avec ses bulbes surmontés d’un croissant, tous droits sortis d’un conte des mille-et-une-nuits. Il semble que le nom officiel soit « le pavillon des Maures ».

Attention, cette année, il y a une caisse à l’entrée. Pour les accrédités, moyennant 100 couronnes, vous aurez droit à un accès illimité à l’Eurocafé et vous devrez porter un très élégant petit bracelet rose. Allez-savoir pourquoi aucune autre couleur n’est disponible ?!?
Passé la caisse, vous avez jusqu’à présent 2 choix:

– à droite un bar avec un coin lounge et une musique eurovision adapté (Même s’il n’est pas sûr que Tom Pillibi soit vraiment adaptés à des oreilles d’aujourd’hui…).
Lors d’une discussion à bâton rompue entre un hollandais, un belge, un français et un italien, j’y ai appris comment étaient constitués les jurys italiens dans les années 80-90. La bien-séance m’interdit de reprendre ici ces propos. Une prescription trentenaire s’imposant…

– à gauche le coin club qui fonctionnait hier soir en mode karaoké jusqu’à minuit, et en mode clubbing au delà. Une grosse partie de nos collègues rencontrés hier dans le mini-centre de presse étaient présents (notamment les bataillons britanniques, irlandais, hollandais et belges)
Celle que j’appelle depuis quelques années « Miss Scottish » (Elle offre régulièrement des sous-vêtements aux couleurs écossaises à ses interprètes préférés – Vous la reconnaitrez sur la photo) a brillamment interprété la chanson galloise de l’année.

Un troisième choix (en face) s’offrira lorsque les délégation feront leur party, dans une salle dédiée. Mais le bracelet rose sera-t-il suffisant pour y pénétrer ?

Que vous dire de plus ? Ah, voici le programme :

Donc, ce mardi soir ce sera Euroclub avec DJ Farouk, que l’on retrouvera jeudi soir de 23h à 3h à l’Eurocafé.
La semaine prochaine on retouvera à l’Eurocafé mardi soir de 1° demi-dinale DJ Pat’ et le lendemain à nouveau DJ Farouk.
Viendez nombreux soutenir les DJ bien de chez nous !

Petit bilan de mi-journée

Bon bien voilà, le concours est lancé, on commence à moins manger, moins dormir et un peu plus boire…

Hier soir nous avons passé une première soirée à l’euroclub. Le lieu était très vide mais c’était agréable. Nous avons un peu bougé les hanches et bu nos premières bières eurovisuelles.

Ce matin, contrairement à hier, j’ai pris mon appareil photo (mais j’ai oublié de me coiffer – je sais c’est bête et on s’en fiche un peu). Le problème, c’est que côté répétitions, bein jusqu’à vendredi c’est loupé pour les photos. Et les conférences de presse ça n’a jamais été trop mon truc. Conclusion, j’aurais mieux fait de me coiffer…

Pour ce qui est des répétitions…

Le Monténégro a visiblement agréablement surpris les personnes présentes, ce qui n’était pas mon cas, je ne peux donc pas dire grand chose de plus.

Le Belge m’a bluffé j’avoue. Je n’attendais rien de ce chanteur que je trouvais insignifiant, et rien de cette chanson que je trouvais insipide. Bein en fait c’était super. Roberto s’est avéré être très charismatique à l’écran, l’espèce de chorégraphie kitschoune derrière est plus drôle que ridicule et donne à la prestation un p’tit truc en plus qui maintient l’attention jusqu’à la fin. Très très bonne surprise donc.

Alyona pour le Belarus… Sans intérêt selon moi. La mise en scène est beaucoup trop chargée. La boule à facettes de laquelle elle sort, n’apporte pas grand chose et surtout elle a un peu l’air empaffée sur scène. Next please.

Aliona pour la Moldavie… Bein là pour le coup c’était une répétition qui avait de la gueule (et Aliona sait gueuler justement). La mise en scène reste la même que pour leur finale nationale, c’est à dire un éhonté plagiat de l’Azerbaïdjan 2012, à ceci prêt qu’elle s’élève sur la fin de la chanson et ça c’est plutôt réussi.

Cet après-midi, suite et fin des répétitions techniques de la première demi-finale.

Y’avait pas foule à l’Euroclub …

Y’avait pas foule à l’Euroclub hier soir et seuls les français se sont aventurés sur la piste de dance. Pour moi qui dois faire le DJ ce mardi soir ça a au moins un côté positif. Plus de stress et donc je vais me faire plaisir en mettant ce que mes amis et moi aimons. On a croisé la chanteuse géorgienne qui semblait avoir bu plus que de raison.

Mais la bonne nouvelle c’est que nous avons fait la connaissance de l’azéri Farid, très sympa. Attention Matic, il y a de la concurrence!!!

Malmö – 7 mai 2013

Programme de la deuxième journée

Une journée bien remplie

Ca y est les artistes arrivent à l’euroclub. Ils montent sur la scène et sont interrogés par une journaliste de la SVT, notre hôtesse pour ces conférences de presse, Catarina Rolfsdötter. Puis c’est la séance de shooting photos. Les artistes sont alors bombardés par les flash.  Ensuite ce sont de courtes interviews, sur le modèle du speed dating, 2 à 3 minutes par interview. Nous sommes à chaque fois dans la file d’attente pour le prochain coco. Tous sont très gentils et je n’arrive pas à savoir ceux qui sont les plus sympas.

En fait la star de cette demi-journée ne chante pas. Elle danse. Il s’agit de l’un des danseurs de la slovène, Matic, qui a fait chavirer tous les cœurs, au point que les photos avec lui étaient plus demandées que celles avec Hannah. D’ailleurs les danseurs ont été priés de remonter sur la scène pour un shooting photos spécial danseurs slovènes, sans Hannah cette fois.

Je vais faire publiquement mon mea culpa, surtout après les horreurs que j’ai pu dire sur eux. Les croates sont adorables. Ils ont chanté « Mizerja » a capella et ça m’a ému au point que j’en ai eu les poils dressés. Je trouve qu’à capella ils sont vraiment formidables et je me dis que c’est comme ça qu’ils auraient dû chanter. On sent que ces artistes sont sincères et très attachés à leur musique.

Vous imaginez bien que ce fut la bousculade au moment de l’entrée de la danoise Emeli de Forest à l’euroclub. Toute souriante, malgré une répétition jugée peu convaincante, la danoise reste pour le moment la favorite de ce concours. Et comme vous pouvez le constater elle a de bonnes lectures !

Il fallait choisir entre les répétitions et les shooting photos. J’ai choisi les photos et n’ai donc pas pu assister aux répétitions russes et ukrainiennes. L’Ukraine a fait sensation puisqu’au début de la chanson un géant de plus de deux mètres porte Zlata dans ses bras et la dépose sur une stèle au milieu de la scène. Par contre j’ai profité de quelques minutes de battement pour voir la répétition d’Anouk la néerlandaise et j’ai trouvé ça plutôt bien. Je pense que les Pays-Bas peuvent vraiment ce qualifier cette fois.

Beaucoup de monde pour les shootings et speed datings de Dina la russe, Zlata l’ukrainienne et surtout pour Anouk, qui a eu la file d’attente la plus longue. Mais elle a joué le jeu, répondant avec beaucoup d’humour aux questions qu’on lui posait. Zlata, était elle sous le feu des flashs et n’arrêtait pas de prendre la pose. On sent qu’elle aime bien ça. Quant à Dina, timide et ne maîtrisant pas la langue de Shakespeare, elle avait un peu de mal. Elle pouvait néanmoins compter sur le soutien de sa maman qui était présente.

L’euroclub donc se met en place. Première soirée dès ce lundi. Les artistes ont droit à un espace VIP qui leur est réservé.

Nous sommes rentrés à l’appart où nous avons dîné avant de retourner à l’euroclub pour cette première grande soirée.

Matić m’a touché l’épaule…

Bon bein comme promis, voici un petit compte rendu de la journée…

Finalement l’Euroclub n’est pas si inconfortable que ça (pour peu qu’on réussisse à avoir une table, ce qui n’est pas forcément gagné pour les jours à venir…).

M’enfin ce qui vous intéresse, j’imagine que c’est les répétitions.

On a débuté avec l’Autriche. Je précise tout de suite pour ceux qui n’auraient pas lu mon post précédent, qu’il ne faut pas compter sur moi aujourd’hui pour les photos (merci Farouk et Aïtor pour les quelques images). L’Autriche donc… Bon bein faut encore bosser la réalisation hein… C’est de façon général, trop souvent filmé en plan large selon moi. La chanson garde cependant un important potentiel, tout du moins Natália, qui bien que visiblement stressée, rayonne à l’écran (non ils ne se sont pas loupé sur le maquillage).

L’Estonie, pas vu. J’ai jamais été fan de ce titre…

Très bonne surprise avec la Slovénie. Bon la voix c’était pas ça. Mais la prestation scénique est très réussie. Evidemment, la présence de Matić (c’est le petit brun) aide beaucoup. Mais ce n’est pas que ça je vous assure. Je garde le minimum d’objectivité que je dois à mon accréditation P (le minimum j’ai dit).

La Croatie… C’est qui déjà pour la Croatie ?!…

Ce fut ensuite le tour de la grande favorite, Emmelie de Forest pour le Danemark. La prestation est en gros celle de la finale nationale. La grande nouvelle du jour, c’est que le flutiste, une fois sa veste tombée, a un corps de rêve ! Moi il me plaisait bien à la base, mais en t-shirt il pourrait presque me faire oublier Matić (presque j’ai dit…).

La Russie, il se dit ici que c’était moins bon que prévu. Personnellement je n’ai jamais pensé que ce serait bon et ne suis donc pas allé voir la répétition.

A suivi la répétition la plus drôle de la journée. L’Ukraine. Fou rire dans la salle de visionnage lorsque le géant dépose Zlata sur son petit promontoire. Le reste de la prestation est à l’image de l’ouverture : ridicule. Celle qui faisait figure de favorite (parmi d’autres hein) pourrait ne pas monter sur le podium.

La journée s’est terminée avec la répétition néerlandaise, ratée selon moi. J’aime cette chanson mais les images sont loin d’être à la hauteur. Anouk ne daigne pas regarder la caméra et comme elle reste du début à la fin sur la petite scène accessoire, le fond vidéo ne rend rien du tout.

Impressions de la répétition de ce lundi 6 mai

Bon, avec une bonne dose de méthode Coué, je vais essayer de rester positif, et vous faire part de mes impressions sur les prestations de ce lundi.

Autriche
Très bien filmé et belle voix. L’autrichienne a ouvert en pleine forme les répétitions. Merci madame !

Estonie
De même, la chanteuse estonienne a bien montré ses qualités vocales. C’est propre, c’est net.

Slovénie
Bon Hannah n’était pas maquillée, elle avait les traits tirés et la voix pas bien convaincante. A l’inverse, l’assistance a particulièrement apprécié la prestation chorégraphique des danseurs. Farouk y a vu des emprunts à « Popular » d’Eric Saade. Moi j’ai trouvé que ça allait très bien avec la chanson, mais vu que la chanteuse n’était pas dedans, ce fut le premier flop de la journée.

Croatie
Nos 6 Klapa s mora ont fait sensation dans le hall qui fait office de mini centre de presse lorsqu’ils ont repris leur chanson acapella. La réverbération générée par le batiment donnait encore plus d’ampleur à leur chanson. La pauvre Hannah Mancini a été couverte par ce chœur pendant ses interviews. Bon sinon, sur la scène, ça fait terriblement vieux jeux car outre la chanson, il y a aussi les costumes traditionnels. Ils sont bien mieux avec un jean et une chemise blanche. Bon, pour les amateurs du genre….

Danemark
Bon, ça marche assez bien. L’assistance soutient la grande favorite de cette année. Nous sommes sortis de notre torpeur lorsque le flutiste a jeté un regard appuyé vers la chanteuse qui faisait très bizarre. Un éclat de rire général s’est propagé à travers la salle de projection. Bon sinon, j’ai l’impression que la SVT a bien répété les prises de vues de la DR. Du copinage ?

Russie
La scène est envahie d’espèce de lampadaires à mi hauteur formant visuellement de grosses boules blanches. Des choristes derrière la chanteuse émergent 2 hommes encadrant l’interprète, tenant deux boules lumineuses à la main. Hélas, l’un a fait tomber sa boule, ce qui provoqué l’hilarité générale dans la salle de projection… On s’amuse d’un rien aujourd’hui.
Lors de son passage au « meet & greet » (qu’est-ce que ça sonne moche!), elle a repris a capella « Non, je ne regrette rien » de la vénérée Edith Piaf. Vous trouverez sans doute les images sur Esckaz.

Ukraine
Avec l’Ukrainienne, ça commence avec une bonne tranche de rire ! Un méchant ogre porte d’un pas lourd, très lourd (la caméra en tremble) la légère, légère chanteuse, qu’il dépose avec grace sur un rocher d’où elle se met à brailler. Mais dans sa robe, qu’elle a piqué à la petite sirène, elle pert parfois l’équilibre. Ah la gravité, à quoi ça tient…

Pays-Bas
La répétition du jour se termine sur Anouk, qui m’a paru bien fatiguée, au point parfois d’oublier ses paroles. Autant je trouvais la chanson flippante, notamment en video-clip, autant ça me semble mieux passer sur scène. Un bel envol de moineaux (je laisse à d’autres le soin de déterminer l’espèce) marque le début du refrain sur les écrans de fond. Anouk a le courage de chanter sur l’avancée de scène au milieu de la salle, même si cela s’est parfois révélé casse gueule au concours (Qui se souvient de la danoise favorite de 2002, aujourd’hui parfois recyclée au New Morning ?). Les choristes, restés sur la scène principale, apparaissent peu à l’écran. Très moyenne conviction de qualification de ma part. A noter que bien qu’Anouk ne donne jamais de conférence de presse, elle a semble-t-il été contrainte de faire ce « Meet & Greet », ce qui l’a géné et fait surtout se marrer… No comment.

En cette fin de journée, je tiens à saluer la production suédoise pour leur parfait respect des timings de répétition. Je ne me souviens plus à quand remonte une pareille maitrise de l’organisation.
C’est sur cette note positive que je vous quitte et vous dit à demain.

Stéphane

Nous avons testé pour vous : la navette et le mini centre de presse à l’Euroclub

Lever un peu matinal ce matin. Le centre de presse délocalisé cette année à l’Euroclub ouvre à 9h00 et la première répétition de l’Autriche commence à 10h00.
Nous ratons le bus n°1 de peu, mais un shuttle bus s’arrête une minute plus tard à notre arrêt alors qu’on ne l’y attendait pas. Le chauffeur danois semble très content de trouver des clients ce matin. Nous sommes ses premiers. Pour ceux qui vont arriver plus tard, essayez de repérer le logo « shuttle bus » déposé à certains arrêts de bus, ça vous sera utile. Une fréquence d’un bus toute les 10 minutes est annoncée.

Le shuttle (ou Ze navette, comme vous voudrez) nous dépose près de l’Euroclub, situé derrière la gare centrale. Pour l’instant, seul un petit espace nous est ouvert, avec un espace fumoir à l’extérieur (ce sont les espèces de bancs cubiques en noir et blanc. Certains pourront jouer aux dames…), un escalier rouge qui amène à une salle de projection déjà au deux-tiers pleine ce premier jour, et une salle où des petites tables et des chaises ont été préparées pour nous (Ceux qui n’ont pas pris leur ordinateur portable peuvent se rouler les pouces!), qui se termine par une estrade où les délégations pourront passer après leur répétition. Bon c’est tout petit et déjà bien remplis… Également une salle restauration avec un joli lustre et une salle bar avec un lustre en forme de dirigeable. Bref, plus kitsch tu meurs ! On retrouve le joli logo papillon un peu partout, mais ça c’est normal.
Nous retrouvons les français déjà arrivés, Franck et Quentin, et nos amis suisses Josef et Juan. D’autres français nous rejoignent un peu plus tard : Farouk, Ethan, Aitor et Fabrice.

Après quelques aller retours dans la salle de projection et avoir vu l’Autriche, l’Estonie, la Slovénie et la Croatie, on se demande déjà comment on va réussir à tenir ces 4 jours sans s’emmerder…
Vivement le vrai centre de presse.
C’était mieux avant ! (j’avais dit que je créerai une rubrique à ce nom; j’espère ne pas devoir trop l’alimenter)

Malmö 2013 c’est parti!

C’est donc reparti pour un nouveau concours. Fabrice et moi sommes arrivés à Malmö via Copenhague ce dimanche. 40 minutes après avoir atterri, nous avions notre accréditation autour du cou. Puis nous avons découvert l’appartement que nous partageons à quatre avec Aitor et Ethan, nos camarades d’Eurovision69. Un appartement idéalement situé pile entre l’Arena et l’Euroclub et à 10 minutes à pied de l’Eurofan café. Nous avons rejoint les autres français déjà sur place, à savoir Quentin, Franck, David et Nisay, bref toute l’équipe d’Eurovision-fr, pour une petite ballade dans le centre de Malmö. Pour tout vous dire la ville ne m’a pas emballé. Je la trouve terne et triste et ses habitants aussi aimables que des parisiens. Nous découvrons que les gens dînent tôt au point que le Burger King de la grande place ferme ses portes à 20h!

Si l’on veut suivre les premières répétitions, c’est à l’Euroclub, derrière la gare centrale qu’il faut aller. Les répétitions sont visibles sur un écran dans une salle de projection qui risque d’être rapidement pleine. Il y a aussi un grand hall dans lequel sont disposées quelques tables déjà presque toutes occupées. C’est là qu’auront lieu les conférences de presse. Bref la SVT a vu petit et je crains que d’ici jeudi l’endroit soit bientôt invivable. Le procédé mis en place par l’UER, ouvrir le centre de presse uniquement vendredi et ne permettre de voir les répétitions que sur écran, qui avait pour objectif de limiter le nombre de présents pendant la première semaine, n’a pas découragé les aficionados du concours. Nous remarquons ça et là tous les visages que nous avions l’habitude de côtoyer à Bakou ou à Düsseldorf. Les deux Stéphane sont présents, et tandis que Stéphane C. publie son premier papier, Stéphane-Marc erre comme une âme en peine (à la recherche de CD ?).

Nous sommes arrivés quand l’Autriche était en répétition. Rien à dire c’est bien. L’Arena ne paraît pas bien grande et j’ai l’impression que même au fond doit voir assez bien. Des mannequins en carton sont disposés dans la salle pour simuler la foule.

L’estonienne Birgit, est habillée dans une robe blanche ample (normal elle est enceinte de quatre mois) qui me rappelle beaucoup les rideaux de chez ma grand-mère. Sinon elle chante bien, accompagnée de trois choristes masculins. Rien à dire c’est joli. Elle débute sa chanson sur l’avant scène et ensuite traverse la catwalk jusqu’à la scène pour rejoindre ses choristes. Bon elle a loupé la marche et a failli tomber mais c’est un détail.

Si on devait utiliser un mot pour caractériser la prestation slovène, ce serait le mot raté. Hannah, tout en cuir, est accompagnée de trois danseurs avec une choré qui rappelle beaucoup « Popular » de Eric Saade, en beaucoup moins bon. Sinon elle n’est pas dedans, et en plus elle chante faux, malgré ses deux choristes planquées derrière la scène.

« Quelle misère! » me lança Stéphane après la répétition croate. Les six chanteurs sont alignés sur scène habillés en costume traditionnel (veste militaire à boutons dorés, chemise blanche, pantalon noir avec bottes). Terriblement vieillot.

Allez c’est la pause …

we are ine

Voilà c’est parti !

Les conditions sont… disons moins confortables que les années précédentes. Absence de centre de presse oblige, il faut venir à l’Euroclub avec son propre ordinateur. Du coup, mon sac n’étant pas extensible, c’est loupé pour mon bel appareil photo tout-neuf-qui-fait-de-jolies-images.

C’est de toute façon une journée de réglages, pour nous ici comme pour les organisateurs sans doute, du coup je vous dis à ce soir pour un résumé de la journée…

Malmö avec une french touch ?

Des indices en image …

Malmö par le petit bout de la lorgnette : Comment reconnaître un supermarché suédois ?

Réponse en image …

Malmö 2013, c’est maintenant !

Bonjour à tous,
Atterrissage matinal ce dimanche 5 mai à Copenhague, puis après une bonne quinzaine de minutes de train, arrivée dans la ville sainte de l’année : Malmö. Après mon installation dans mon appartement de location, je file retirer mon accréditation au centre des accréditations situé dans le centre de presse, à coté de l’Arena (station Hyllie si vous prenez le train). A peine remonté à la surface, je retrouve des habitués, néerlandais, allemands et même des danois venus en voisins. Il semble d’ailleurs que ce dimanche ensoleillé sera utilisé majoritairement pour faire un tour à Copenhague.
Nous ne sommes pas à Moscou, ni à Bakou, si bien que les distances sont proches et les indications claires pour trouver le centre d’accréditation, et retirer le précieux Césame. Vous pourrez même être accueilli en français. Une des suédoises présentes a fait ses études à Montréal, et en a gardé cet accent exquis. Vous signerez un petit papier disant que si vous perdez le Césame, il vous en coutera 50 euros pour le refaire. En conséquence, ne vous laissez pas tenter par les soldes de mi-saison, évitez d’aller faire les boutiques au centre commercial situé en face, et de laisser votre badge dans une cabine d’essayage… J’ai testé pour vous à Desigual ; ce n’est vraiment pas la peine de commencer votre séjour en vous mettant la rate au cours bouillon !

Demain matin, je retrouverai mes collègues, camarades et amis contributeurs de ce blog 2013, à l’Euroclub situé derrière la gare centrale. La SVT ayant décidé que les premières répétitions ne seraient pas publiques cette année, nous serons jusqu’à jeudi rassemblés à l’Euroclub pour visualiser les quelques images autorisées et espérer que quelques délégations pointeront leur nez ; dans le cas inverse, il nous faudra meubler…
A demain lundi !
Stéphane

Malmö – 6 mai 2013

Programme de la première journée

le blog réouvre le 6 mai…

Comme l’an dernier, les eurofans présents à Malmö vous feront vivre de l’intérieur le 58ème concours Eurovision de la chanson.

Pour patienter, revivez l’édition de Bakou sur la page le blog 2012.