Grèce

Après un triumvirat masculin, ou prétendu tel, la Grèce, « toujours dans le top 10 depuis 2004 » comme le rappelle Fabien Blanckaert, revient à un choix féminin, Eleftheria Eleftheriou, et musicalement peu osé, un « Aphrodisiac » que l’on a déjà pu entendre bien des fois, mais qui séduit globalement.

« Très sympa, dansant, entraînant » pour Valérie Menu, le titre grec n’est pourtant qu’une « comédie » pour Ali Durgut. Il faut dire qu’Eleftheria a plus assuré le show avec « la plus efficace des prestations depuis des années » de l’avis de Philippe Guinet que la partie purement vocale de la chanson.

Alain Dhallewin reconnaît que « c’est le seul titre où [il s’est] levé pour applaudir… la choriste, qui a fait un excellent boulot pendant toute la prestation muette d’Eleftheria », tandis que Grégory Haulier estime que « la très bonne chanson grecque est gâchée par une absence totale de voix, une chorégraphie brouillon et un tenue ignoble » qui, à en croire Lisa Sebestyén, « n’était pas une robe, mais un maillot ». En tout cas, c’était un morceau de tissu qui couvrait l’essentiel…

Bref, tout un cocktail de « raffinement, distinction et justesse dans la voix » qui a charmé Rudy Ponard. Il n’y avait pourtant là rien d’aphrodisiaque…