cocoricovision #89

cocoricovision #89

Consulter un extrait du magazine

(les membres du club peuvent se connecter pour télécharger la version itégrale)

Alors que ce dimanche 19 décembre 2021 touche à sa fin, en quittant La Seine Musicale et « en remontant la passerelle Nord de l’Île Seguin vers Paris, c’est pour moi une évidence : il faut publier un nouveau Coco. Pour marquer le coup. Parce qu’un Eurovision en France, fût-il Junior, ça n’arrive pas tous les jours. Parce que le show qu’a produit France Télévisions fut beau, superbe, merveilleux, brillant, magique, chic et tellement français. Parce que cet Eurovision parisien restera gravé longtemps dans nos mémoires et qu’il doit aussi l’être sur le papier, pour que son souvenir ne s’estompe pas.
 
On nous avait promis un joli spectacle, il le fut, et plus encore. Merci aux équipes de France Télévisions de nous avoir offert ce cadeau de Noël avant l’heure, d’avoir démontré que nous sommes capables d’organiser un spectacle d’envergure, en y ajoutant la petite touche française qui fait la différence. J’ai assisté sur place aux Concours Juniors de Minsk et de Gliwice. Celui de Paris les a surpassés.
 
Certes nous n’avons pas gagné, mais ce Top 3 prouve que la dynamique est là. Je sais qu’Enzo en avait gros sur la patate à l’issue des votes, mais il n’a pas à être triste car il a été fantastique et nous a offert un magnifique numéro qui fera date. La mise en scène était parfaite. Une fois encore la délégation française a trouvé l’idée géniale qui a porté notre représentant vers une belle 3ème place.
 
Même si ce fut court, quatre jours, il reste de magnifiques souvenirs. Le (petit) centre de presse avec Ludovic Hurel aux petits soins pour tous les journalistes. Les jeunes artistes qui passent de temps en temps, mais masqués (ah ce fichu Covid !), pour des échanges beaucoup trop courts. Le plaisir d’avoir croisé notamment notre pétillant représentant français Enzo, le petit Géorgien bougon Niko Kajaia, le Portugais Simão Oliveira avec sa casquette (désormais culte) sur la tête, le sympathique duo maltais, la timide Kaya et le débordant Ike, et le joyeux Espagnol Levi Diaz qui faisait la promotion de la révolution du rire, dont nous avons tant besoin dans un monde de plus en plus morose et violent. La joie de retrouver tous les amis et de profiter avec eux de cet évènement. La première générale dans la salle, avec Ofenbach aux commandes d’une flag parade multicolore très réussie. L’élégance, la bonne humeur et la complémentarité du trio de présentateurs, Olivier Minne, Elodie Gossuin et Carla. Le bonheur d’entendre parler français dans un Eurovision. Le plaisir de voir notre confrère Sébastien Barké animer les conférences de presse et lancer avec délectation le fameux « Good evening Europe ». La conférence de presse des jeunes artistes, avec celui qui s’est imposé en quelques réparties comme notre chouchou, l’espiègle et lumineux Kazakh Beknur Zhanibekuly. La chanson chorale « Imagine » qui, une fois entrée dans la tête n’en sort plus, et c’est tant mieux ! Les cartes postales qui m’ont rappelé à quel point ma ville, Paris, est superbe, avec la scène et les décors qui symbolisaient tellement la Ville Lumière. L’incroyable suspense final où jusqu’au bout on a cru à une seconde victoire. La joie et le bonheur des membres de la délégation arménienne et les larmes pas encore séchées sur le visage d’un Enzo bien déçu après l’émission. Et enfin le retour sur Paris, déjà nostalgique d’un Eurovision Junior qui est passé beaucoup trop vite.
 

Farouk Vallette